La parapsychologie: pour quoi c’est important

Rédigé par Basile le — Publié dans Parapsychologie

L’article suivant a été écrit par Christian Gaden Jensen, étudiant en psychologie danois, chercheur associé au Centre de recherche sur la conscience et la psychologie anomale (CERCAP) à l’Université de Lund, en Suède. Avec cet essai, il a remporté le prix Robert R. Coly 2007 de la Parapsychology Foundation, pour lequel un étudiant doit donner sa vision du «défi de la parapsychologie». CGJ travaille actuellement sur les rapports entre l’hypnotisabilité et les phénomènes psi, et coordonne un ouvrage à paraître en 2009: Mysterious Minds: The Neurobiology of Present Psychics, Mediums, Shamans and other Extraordinary People. Cet article a été traduit en français et est affiché ici avec la permission de l’auteur. La version originale, en anglais, se trouve ici.
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Parapsychology: For What It’s Worth

Il y a de nombreux défis en parapsychologie. Il a été recommandé que nous développions des méthodologies appropriées à notre domaine plutôt que de soutenir qu’une méthode unique conviendrait à tout (Cardeña et al., 2004); que nous développions des recherches guidées par la théorie, longitudinales, qualitatives et orientées vers les processus (Berenbaum et al., 2004); que nous insistions sur notre autonomie épistémologique (Felser, 2001). Dire que nous avons besoin de théories unifiées et d’intégration dans la psychologie mainstream semble aussi être l’un des credos parapsychologiques d’aujourd’hui (Krippner, 2001; Radin, 2000).

Je suis d’accord avec ces recommandations, mais dans une plus large perspective, peut-être que le progrès scientifique de la parapsychologie souffre plus de notre réputation. La science moderne est devenue plus antagoniste par rapport à nous qu’elle ne l’était dans les années 1880 (Krippner, 2001), les fonds sont faibles, et les nouveaux étudiants sont rares.

Le défi est d’arriver à asseoir une meilleure réputation et de meilleures relations avec la science moderne et le public. Il est d’augmenter leur intérêt, leur respect, et leur connaissance de notre domaine et de nos résultats. Comment pouvons-nous le faire sans mettre de côté nos discussions actuelles, ou ralentir le pas? Nous devons savoir pourquoi cela n’a pas encore été fait.

Quel est le problème?

Marcello Truzzi et Carl Sagan ont popularisé un dicton dans les dernières décennies: «Des revendications extraordinaires requièrent des preuves extraordinaires», ce qui signifie que la science a besoin de produire une preuve proportionnelle à l’étrangeté de ce qui est étudié. Les parapsychologues savent que cela est vrai. Les résultats ont été ignorés et les expérimentateurs accusés de tendances à la fraude ou à la dissimulation des données négatives, parce que leurs données étaient «incroyables» par rapport à la vision du monde actuelle.

Nous sommes ridiculisés par les sceptiques qui parlent de la parapsychologie comme d’une trompeuse et frauduleuse «science vaudou» (Park, 2000); et nombre de résultats significatifs sont mis de côté lors d’affirmations telles que «toutes ces belles expériences de parapsychologie n’ont produit que des résultats négatifs» (Bunge, 1991, p.133; cité par Irwin, 2004, p.256) ou lors de déclarations tranchantes comme celle que Shermer a faite en disant, à propos de «l’ESP, la télépathie, la clairvoyance… ou n’importe quelle forme de pouvoir psi», qu’ «Il n’y a pas le début d’une preuve que cela soit réel.» (Shermer, 2003, p.54).

Mais pourquoi? Il est tentant de dire qu’ «ils ne sont pas prêts pour nous», afin d’expliquer ces commentaires sceptiques dédaigneux, le peu d’argent alloué à la recherche ou le fait que le nombre de nouveaux étudiants est si faible que beaucoup se demandent si notre discipline pourra se maintenir dans le futur (Irwin, 2004, p.260). Il est tentant de dire qu’ «ils ne sont pas prêts pour nous» et que la philosophie dominante de la science et la vision occidentale d’un monde mécaniciste et déterministe en sont les raisons majeures.

Par exemple, Stevenson (1990) attribuait le déclin des témoignages de macro-PK à «l’atmosphère inhibitrice du scepticisme promu par le matérialisme de la société contemporaine» (cité par Irwin, 2004, p.119).

Les éditeurs du Parapsychology in the Twenty-First Century (Thalbourne and Storm, 2005) ajoutaient que «ce sont les forces sociologiques en jeu à l’intérieur et à l’extérieur des universités qui déterminent la reconnaissance [de la parapsychologie] en tant que champ digne d’un support, dans tous les sens du terme tel qu’il est appliqué dans le système universitaire» (cité par Storm et Thalbourne, 2006, p.5).

À propos du «futur de la parapsychologie», Dean Radin (2000) a écrit: «La science est plus que des données et des théories. D’une importance égale est le contexte social dans lequel la science se trouve. Le contexte social détermine pour une large part non pas la nature de la vérité, mais ce qu’il est permis d’étudier». En outre, Radin a une opinion positive sur la façon dont notre société en viendra à accepter notre champ, et il a choisi comme thème pour son allocution présidentielle à la tête de la PA «comment le scepticisme est battu par une idée vraie mais dérangeante… parce que le monde s’empare de cette idée» (Radin, 2000, p. 353-356).

Je crois que ces auteurs ont fondamentalement raison. Le climat socio-culturel et scientifique est d’une importance majeure. Comment faisons-nous pour l’aider à changer?

C’est à leurs fruits que nous les reconnaîtrons… [1]

La parapsychologie participe et se développe dans une relation dynamique avec la culture environnante, si bien que ce ne peut être seulement les forces socio-culturelles qui déterminent la reconnaissance du domaine. Radin établit que «nous devons faire pression sur les préjugés sociaux sur ce que nous sommes et ce que nous faisons» (Radin, 2000, p.354). Krippner soutient que «les chercheurs en parapsychologie ont besoin d’entrer dans le discours» (Krippner, 2001, résumé). Comment les autres sciences controversées ont-elles réussi?

Le fondateur de nombreuses sciences, Aristote, remarque dans son ouvrage classique Rhétorique, qu’un énoncé dédaigneux est dans son essence une manifestation énergétique de l’anticipation qu’une chose n’a aucune valeur (Aristote, 1996, Livre B, II p.3). Par conséquent, un point essentiel pour éviter un débat dédaigneux est d’essayer et de démontrer la valeur de votre point de vue, plutôt que de soutenir sa véracité et tenter d’en convaincre votre interlocuteur. Je crois que c’est un aspect important.

William James, dans sa fondation d’une psychologie de la religion, qui était alors un champ controversé, soulignait exactement la même chose. Il voyait les propositions spirituelles comme des réponses aux investigations sur la valeur, la signification et l’intérêt d’un champ, et les jugements existentialistes comme des réponses aux hypothèses matérialistes, ontologiques et historiques. James disait:

[Il] y a deux ordres de question tout à fait différents du point de vue logique, et, comme ne pas reconnaître ce fait risque d’augmenter la confusion, j’insiste sur ce point… Aucun jugement ne peut être déduit immédiatement d’un autre. Ils procèdent de diverses préoccupations intellectuelles. (James, 1902/2004, p.17)

Laissez-moi dire que je ne participe pas moi-même dans le débat (aussi très pertinent) pour savoir si nous devons faire moins de recherche sur le paranormal et plus sur les questions purement parapsychologiques. Je dis qu’en se focalisant sur la valeur de la recherche que nous faisons devrait procurer un meilleur débat avec les autres sciences et les profanes. Cela devrait être notre première intention dans notre communication avec l’extérieur. Si la société ne voit pas la valeur de notre recherche, l’intérêt et l’investissement dans celle-ci resteront les mêmes.

Les valeurs que les autres sont potentiellement à même de voir en nous sont une bonne capacité de dialogue, une coopération créative, une science progressant rapidement. Paraphasant William James proposant un slogan pour notre «pragmatisme communicatif»: C’est à leurs fruits que nous les reconnaîtrons – pas à leurs racines!

Une science de valeur

J’ai soutenu que nous devons nous focaliser sur la démonstration de la valeur de notre recherche dans notre communication avec l’extérieur. Certains pourraient prétendre que si nous ne démontrons pas la véracité de nos découvertes, personne n’en verra jamais la valeur. Pour trois raisons, je pense que cela n’est pas correct.

Premièrement, lorsqu’ils doutent, les gens tendent à croire ce qu’ils trouvent être l’explication la plus valable. Quand on leur présente des preuves contradictoires, les gens ont tendance à accepter les preuves qui s’accordent le mieux avec leur croyance. S’ils trouvent que la conclusion à laquelle conduise les données sont «inutiles», «immorales» ou d’autres choses du genre, ils vont probablement ignorer les données, accuser les scientifiques de fraude, etc.

Deuxièmement, les profanes comme les scientifiques s’engagent souvent dans l’exploration d’idées qui ont potentiellement de la valeur, sans se soucier de savoir si elles sont vraies. La place du spiritualisme dans les sociétés occidentales démontre largement cela. Dans la science, vous conduisez seulement de la recherche si vous pouvez voir la valeur potentielle de la réponse à votre hypothèse. C’est encore plus vrai lorsque l’hypothèse est controversée. Reconnaître une valeur potentielle est ce qui conduit votre intérêt jusqu’à la vérité elle-même, ou, comme l’a dit le philosophe américain pragmatique C.S. Pierce, «la recherche de la vérité [est] guidée par des valeurs qui ne peuvent pas être réduites à des éléments objectifs» (Bem & de Jong, 2003, p. 75).

Finalement, je vois la parapsychologie à la fois comme une science similaire à la psychologie, mais aussi comme une science qui remet en cause la vision du monde dualiste que l’on dit cartésienne – la séparation entre la res extensa et la res cogitans, l’objectif et le subjectif, l’esprit et le matériel. Nous faisons cela, par exemple, dans les recherches DMILS, RNG PK et dans la médiumnité physique.

Par conséquent, l’internalité d’Hilary Putnam ou le réalisme pragmatique me semblent être des philosophies de la science qui décrivent certains de nos dilemmes. Putnam eut ce mot fameux: «L’esprit et le monde fabriquent ensemble l’esprit et le monde» (Putnam, 1981, p.xi). Il affirme aussi que le contenu mental n’est pas dans la tête mais dans la relation de l’organisme à son environnement (ibid, Ch.2).

Dans son fameux article «La signification de la ‘signification’», Putnam (1975) suggère que la signification et la référence ne sont pas situées seulement dans la tête, et que la correspondance entre l’esprit et le monde est relative à l’intérêt, et ne peut pas être déterminée objectivement ou intrinsèquement. Putnam prit une position intermédiaire entre réalisme et idéalisme, entre objectivisme et subjectivisme.

Comme le postmodernisme l’a clairement montré, «la vérité» est toujours formulée dans un contexte historique, et la «véracité» est influencée par une toile de fond conceptuelle subjective. Il n’y aura jamais ni méthodes de valeur neutres, ni de théorie de valeur neutre.

En conclusion, les discussions sur la crédibilité ou les vertus de la parapsychologie sont toujours prises dans une fabrique de valeurs. Nous devons faciliter une discussion explicite de celles-ci. L’acceptation de notre champ par le public ne se fera pas sans un degré minimum d’engagement envers un certain fond théorique ou envers un programme de recherche. L’acceptation implique l’engagement aux discussions fondamentales sur les représentations du monde.


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Notes
[1] Le «critère empiriste» de James est: « By their fruits ye shall know them, not by their roots » (James, 1902/2004, p. 30).

Références

Aristote (1996). Retorik. Viborg: Museum Tusculanum.

Bem, S. & de Jong, H. L. (2003). Theoretical Issues in Psychology. London: Sage.

Berenbaum, H., Kerns, J. & Raghavan, C. (2004). Anomalous Experiences, Peculiarity and Psychopathology. In Cardeña, E., Lynn, S. J. & Krippner, S. (Eds.) (2004). The Varieties of Anomalous Experience. Washington DC: American Psychological Association.

Bunge, M. (1991). A skeptic’s beliefs and disbeliefs. New Ideas in Psychology, 9, 131–149.

Cardeña, E., Lynn, S. J. & Krippner, S. (2004). Anomalous Experiences in Perspective. In Cardeña, E., Lynn, S. J. & Krippner, S. (Eds.) (2004). The Varieties of Anomalous Experience. Washington DC: American Psychological Association.

Felser, J. M. (2001). Philosophical Sensitives and Sensitive Philosophers: Gazing into the future of Parapsychology. International Journal of Parapsychology, 12(1), 53–82.

Irwin, H. (2004). An Introduction to Parapsychology 4th ed. Jefferson, NC: McFarland.

James, W. (1902/2004). The Varieties of Religious Experience. New York: Barnes & Noble Classics.

Krippner, S. (2001). Psi and modernity in the twenty-first century. International Journal of Parapsychology, 12(1), 1–30.

Park, R. L. (2000). Voodoo science: The road from foolishness to fraud. NY: Oxford University Press.

Putnam, H. (1975). The meaning of meaning. In Mind, Language and Reality. Philosophical Papers, 2. Cambridge: Cambridge University Press.

Putnam, H. (1981). Reason, Truth and History. Cambridge: Cambridge University Press.

Radin, D. I. (2000). What’s Ahead? Journal of Parapsychology, 64, 353–364.

Shermer, M. (2003). Psychic for a day — or How I Learned Tarot Cards, Palm Reading, Astrology, and Mediumship in 24 Hours. Skeptic, 10(1), 48–55.

Storm, L. & Thalbourne, M. A. (Eds.) (2006). The Survival of Human Consciousness: Essays on the Possibility of Life After Death. Jefferson, NC: McFarland.

Thalbourne, M. A. & Storm, L. (Eds.) (2005). Parapsychology in the Twenty-First Century: Essays on the Future of Psychical Research. Jefferson, NC: McFarland.

Lire aussi:


89 réponses à “La parapsychologie: pour quoi c’est important”

  1. NEMROD34 dit :

    « “mais premier constat : c’est un croyant.”

    NAVRANT

    Mais il lira sans doute de la même façon qu’il lit (ou regarde) les autres choses: on oublie ce qui gêne … »

    Orphée une nouvelle fois : je t’ai fait quelque chose de personnel ?
    Ou tu ne peux juste pas supporter qu’on adhère pas a ta croyance du psi ?
    Non parce que là ça commence à se voir …
    Et je lirais quand je le voudrais et normalement, arrête tu est vraiment nul en voyant, télépathe, psy.
    Alors respire un grand coup est si grave que moi je ne crois pas au psi ?

    Dans A où est la question ?
    Bon à tout hasard : cette expérience a des problèmes de méthodologie, d’autres expériences (celle-ci en améliorée) ont été proposés, voudrait-tu affiner la chose ?
    Le but étant d’arriver à une expérience où rien ne pourra mis en cause pour invalider les résultats, quels qu’ils soient.

    « cela te demanderait-il un effort extraordinaire de trouver une correlation entre les points A et B ? »
    Alors déjà je ne vois pas en quoi ce que moi je trouverais pourrais changer quelque chose, je n’ais pas la prétention d’avoir cette importance.

    Ensuite je te cite :
    « Ceux-ci semblent indiquer qu’il y a un rapport entre la génération “aléatoire” et les évènements importants. »

    Semblent…

    Même toi tu n’y crois pas, pourquoi perdre du temps avec un semblant de preuve ? Moi je n’en ai pas l’intention, si tu peux amener des résultats significatifs, vraiment significatifs, là je m’y intéresserais.

    C) t’es un marrant Orphée …
    Je te cite au tout début de la réponse précédente:
    « Mais il lira sans doute de la même façon qu’il lit (ou regarde) les autres choses: on oublie ce qui gêne … »
    Tu me prend pour toi ?

    Voilà la suite que tu a cahé:
     » Cette approche, dérivée de l’interprétation de Copenhague, est la plus communément admise parmi les physiciens (« Calcule et tais-toi ! », attribuée, probablement à tort, à Richard Feynman). Elle est fondée sur le fait qu’aucune explication des phénomènes EPR ne donne lieu à des vérifications ou des prédictions mesurables. En conséquence, la majorité des physiciens considère que les explications de cette expérience tombent en dehors du champ de la science (voir le critère de réfutabilité de Karl Popper). En effet, la majorité des explications manquent de formalisation théorique, et pour celles qui en possèdent, ne proposent pas de vérifications mesurables. Il s’agit donc ici d’une approche empirique, visant à éviter toute dérive en dehors du champ de la science. »

    Au cas où tu ne verrais pas :
    « En conséquence, la majorité des physiciens considère que les explications de cette expérience tombent en dehors du champ de la science (voir le critère de réfutabilité de Karl Popper). En effet, la majorité des explications manquent de formalisation théorique, et pour celles qui en possèdent, ne proposent pas de vérifications mesurables.  »

    « Mais cette interprétation est surtout en contradiction flagrante avec les résultats même des expériences telles que celles-ci ont le plus souvent été réalisées : la ligne d’univers qui relie les événements « mesure P1″ et « mesure P2″ de l’espace-temps est une courbe de genre espace. Car, pour infirmer une interprétation alternative possible des corrélations observées au cours de ces expériences, les expérimentateurs se devaient absolument de montrer que la « causalité » relativiste ne pouvait pas expliquer, au moins en partie, ces mêmes résultats, y compris par des scénarios du genre : « photon ν1 informant, par quelque processus relativiste que ce soit, le photon ν2 de son état quantique après la première mesure… » Mais, il est parfaitement clair que les précautions prises par les auteurs de ces expériences pour éliminer toutes les explications de type « causale » relativiste éliminent en même temps toute explication de type « rétro-causale ». Finalement, ce type de conception ne se réfère pas vraiment aux expériences ayant réellement été réalisées, amène des interprétations à la limite de la science, relève même dans certains cas de la pseudo-science, mêlant la physique quantique à un débat qui n’est pas le sien.
    Quoi qu’il en soit, aucun physicien ne pense que les résultats des expériences EPR en général, et de l’expérience d’Aspect en particulier, qui sont en parfait accord avec l’interprétation de Copenhague de la mécanique quantique, ne remettent en cause, de quelque façon que ce soit le principe de relativité selon lequel nulle forme d’énergie (matière ou force), et par conséquent, nulle information utilisable, ne peut se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière, ni, en conséquence, le principe de causalité relativiste qui en dérive. Il est en effet facile de montrer que l’intrication quantique ne peut être utilisée pour transmettre de façon instantanée quelque information que ce soit d’un point de l’espace-temps à un autre ! »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/E.....039;Aspect

    Paragraphe: La causalité relativiste est-elle remise en question par l’expérience d’Aspect ?

    Voici ce que tu as oublié de citer …
    Mais je suppose que tu ne l’as pas fait exprès, pour que celui qui ne clique pas et ne cherche pas ne retienne que ça.
    Parce que toi jamais tu ne cacherais les informations qui te gênent… Hein ?

    « Com e pour les points A et B, ne vois-tu toujours pas venir un parralèle ? non ? desespérant !  »
    Si, je vois un parallèle : croyance, mauvaise foi, désinformation par omission alors qu’on en accuse les autres à l’avance … Je vois parfaitement bien…

    « C)merci de bien vouloir te renseigner sur ce qu’est la science et sur son approche rationnelle avec preuves à l’appui :-)
    Voici un petit lien assez clair qui pourra combler tes lacunes apparentes:  »

    Vu ta façon, aux antipodes de l’honnêteté intellectuelle, de transmettre l’information je pense que je vais m’en passer. ;-)

    « pour le reste je ne répondrais pas à tes questions posées plus haut, du genre si la goutte d’eau s’évapore parce que j’estime que tu ne fais vraiment pas d’effort, te limitant à traduire mot à mot sans vouloir saisir le sens véritable. Si tu étais plus honnête je l’aurais fait avec plaisir. »

    Et il me parle d’honnêteté… On croit rêver…
    Existe t’il un seul psiphile honnête, ouvert d’esprit au point d’envisager qu’il se trompe et qui fasse vraiment de la science ?

  2. Orion-e dit :

    http://www.pubmedcentral.nih.g.....id=9866433

    Tiens, une autre, trouvée par hasard (si le hasard existe! :-) ), Ce coup-ci, pas de croyant parmi les chercheurs (mais ça, pouvons-nous le prouver? re- :-) )

  3. Orphée dit :

    Ok Nemrod ! Ok, tu as raison, c’est parfait et je n’ai plus rien à (te) dire

    Merci beaucoup :-)

  4. Ken dit :

    -  » …et en discutant avec des gens qui y croient je pourrais peut-être obtenir une info qui me ferait changer d’avis.  »

    Tu es bien trop coriace…
    Il n’y a que toi qui pourra te faire changer d’avis. Si tu te laisses une chance…
    Je crois que quelqu’un sur ce Blog t’avait recommander « l’écoute du silence » et la Méditation, c’était pas un si mauvais conseil que ça à mon avis.

    -  » Je ris, je m’amuse, j’aime le sexe opposé, j’ai une copine… »

    Elle te supporte ?

    Je te TAQUINE !!!
    Pas la peine de me crucifier et puis j’en ai pas moi, alors tu vois les « croyants » n’ont pas toujours la part belle (chuis en train de m’enfoncer là).

    Orphée, je réponds à ta demande avec un peu de retard, tu m’en excuseras.

  5. Orphée dit :

    Ken, pas reçu de mail pour l’instant mais j’attends patiemment ;-)

  6. NEMROD34 dit :

    « Tu es bien trop coriace? »
    Et pourtant ouvert à la possibilité que jefasse fausse route, et encore une fois je le sais mieux que personne. ;-)

    Je lirais le pdf recommandé la semaine qui vient, la preuve qu’il est téléchargé:

    http://img7.imageshack.us/my.p.....ap1ktq.jpg

  7. Orion-e dit :

    « la preuve qu’il est téléchargé »

    MDR! :-) Complètement scientifique.

  8. Spina dit :

    Bonjour,

    Article intéressant! Un exemple presque touchant de réflection interne d’une discipline en conflit avec le paradigme scientifique.

    On sent le désespoir d’une communauté face à son impuissance à convaincre. Le glissement progressif, engagé depuis de nombreuses années maintenenant, de ses derniers reliquats de conscience scientifique vers les abysses de la pseudo-science.
    Image peut être de ce que fut le schisme entre astronomie et astrologie, chimie et alchimie.

  9. Orphée dit :

    Tiens, c’est rigolo, j’aurais plutôt dit l’inverse ;-) sauf que je ne suis bien évidemment pas d’accord: la science après les certitudes (le fini, les formules…) aborde l’incertitude (l’infini, la nature complexe d’un phénomène qui est à la fois matière, vide, lumière, onde…)

    Très différent des phénomènes précédents où c’est justement la « matérialisation pratique » des phénomènes qui engendrait la déformation de la perception pour ce qui est de leur nature

    Non ?

    Après, là c’est bien évident, il y aura toujours des gens pour tenter de tirer la couverture vers eux mais je ne crois pas que cela soit spécifique à notre époque ou que cela explique un « déraillement » de la science.

  10. Ken dit :

    Je vous livre « en vrac » ce lien, ou le concept de « CHAMP » qui a été évoqué au cours de cette discussion est développé et plus encore, notamment quelques thèmes dont je voulais parler sans encore pouvoir trouver l’angle d’attaque.

    Eminement pertinent si l’on veut tenter de comprendre à quoi on se frotte ici.

    N’hésitez pas à vous y attarder, car je pense que la piste est sérieuse.

    http://sergecar.club.fr/cours/theorie8.htm

  11. Orphée dit :

    Ce que j’en pense ? heu … tout simplement génial !
    Je ne connaissait pas ce genre de conception. Merci.

  12. NEMROD34 dit :

    Si ça vous intéresse voici une discussion sur une des expériences de Sheldrake:
    http://www.paranormal-fr.net/f.....t9724.html

  13. Ken dit :

    Whaou ! Yipeee !!!

    J’croyais que c’était de l’ironie !
    Merci Orphée ça fait chaud au coeur, j’avais évoqué Sheldrake un peu + haut mais j’retrouve plus le post.
    Bon on potasse tout ça et puis on en parle ?

    A +

  14. Orion-e dit :

    Un peu après le train…mais merci Ken pour le lien laissé @85. C’est réellement intéressant (mis en favoris!).

    Ça relance l’intérêt que j’avais déjà porté à Jung et sa conception de la synchronicité. Excellent complément de réflexion.

    Je dirais qu’avec ce texte, tu viens d’induire une tension propulsant l’expansion de mon champs de conscience ;-) Ce qui, soit dit en passant, sera bénéfique à tous par le biais de la conscience collective. Nous te remercions tous, en fait. :-)