La parapsychologie: pour quoi c’est important

Rédigé par Basile le — Publié dans Parapsychologie

L’article suivant a été écrit par Christian Gaden Jensen, étudiant en psychologie danois, chercheur associé au Centre de recherche sur la conscience et la psychologie anomale (CERCAP) à l’Université de Lund, en Suède. Avec cet essai, il a remporté le prix Robert R. Coly 2007 de la Parapsychology Foundation, pour lequel un étudiant doit donner sa vision du «défi de la parapsychologie». CGJ travaille actuellement sur les rapports entre l’hypnotisabilité et les phénomènes psi, et coordonne un ouvrage à paraître en 2009: Mysterious Minds: The Neurobiology of Present Psychics, Mediums, Shamans and other Extraordinary People. Cet article a été traduit en français et est affiché ici avec la permission de l’auteur. La version originale, en anglais, se trouve ici.
_______________________________

Parapsychology: For What It’s Worth

Il y a de nombreux défis en parapsychologie. Il a été recommandé que nous développions des méthodologies appropriées à notre domaine plutôt que de soutenir qu’une méthode unique conviendrait à tout (Cardeña et al., 2004); que nous développions des recherches guidées par la théorie, longitudinales, qualitatives et orientées vers les processus (Berenbaum et al., 2004); que nous insistions sur notre autonomie épistémologique (Felser, 2001). Dire que nous avons besoin de théories unifiées et d’intégration dans la psychologie mainstream semble aussi être l’un des credos parapsychologiques d’aujourd’hui (Krippner, 2001; Radin, 2000).

Je suis d’accord avec ces recommandations, mais dans une plus large perspective, peut-être que le progrès scientifique de la parapsychologie souffre plus de notre réputation. La science moderne est devenue plus antagoniste par rapport à nous qu’elle ne l’était dans les années 1880 (Krippner, 2001), les fonds sont faibles, et les nouveaux étudiants sont rares.

Le défi est d’arriver à asseoir une meilleure réputation et de meilleures relations avec la science moderne et le public. Il est d’augmenter leur intérêt, leur respect, et leur connaissance de notre domaine et de nos résultats. Comment pouvons-nous le faire sans mettre de côté nos discussions actuelles, ou ralentir le pas? Nous devons savoir pourquoi cela n’a pas encore été fait.

Quel est le problème?

Marcello Truzzi et Carl Sagan ont popularisé un dicton dans les dernières décennies: «Des revendications extraordinaires requièrent des preuves extraordinaires», ce qui signifie que la science a besoin de produire une preuve proportionnelle à l’étrangeté de ce qui est étudié. Les parapsychologues savent que cela est vrai. Les résultats ont été ignorés et les expérimentateurs accusés de tendances à la fraude ou à la dissimulation des données négatives, parce que leurs données étaient «incroyables» par rapport à la vision du monde actuelle.

Nous sommes ridiculisés par les sceptiques qui parlent de la parapsychologie comme d’une trompeuse et frauduleuse «science vaudou» (Park, 2000); et nombre de résultats significatifs sont mis de côté lors d’affirmations telles que «toutes ces belles expériences de parapsychologie n’ont produit que des résultats négatifs» (Bunge, 1991, p.133; cité par Irwin, 2004, p.256) ou lors de déclarations tranchantes comme celle que Shermer a faite en disant, à propos de «l’ESP, la télépathie, la clairvoyance… ou n’importe quelle forme de pouvoir psi», qu’ «Il n’y a pas le début d’une preuve que cela soit réel.» (Shermer, 2003, p.54).

Mais pourquoi? Il est tentant de dire qu’ «ils ne sont pas prêts pour nous», afin d’expliquer ces commentaires sceptiques dédaigneux, le peu d’argent alloué à la recherche ou le fait que le nombre de nouveaux étudiants est si faible que beaucoup se demandent si notre discipline pourra se maintenir dans le futur (Irwin, 2004, p.260). Il est tentant de dire qu’ «ils ne sont pas prêts pour nous» et que la philosophie dominante de la science et la vision occidentale d’un monde mécaniciste et déterministe en sont les raisons majeures.

Par exemple, Stevenson (1990) attribuait le déclin des témoignages de macro-PK à «l’atmosphère inhibitrice du scepticisme promu par le matérialisme de la société contemporaine» (cité par Irwin, 2004, p.119).

Les éditeurs du Parapsychology in the Twenty-First Century (Thalbourne and Storm, 2005) ajoutaient que «ce sont les forces sociologiques en jeu à l’intérieur et à l’extérieur des universités qui déterminent la reconnaissance [de la parapsychologie] en tant que champ digne d’un support, dans tous les sens du terme tel qu’il est appliqué dans le système universitaire» (cité par Storm et Thalbourne, 2006, p.5).

À propos du «futur de la parapsychologie», Dean Radin (2000) a écrit: «La science est plus que des données et des théories. D’une importance égale est le contexte social dans lequel la science se trouve. Le contexte social détermine pour une large part non pas la nature de la vérité, mais ce qu’il est permis d’étudier». En outre, Radin a une opinion positive sur la façon dont notre société en viendra à accepter notre champ, et il a choisi comme thème pour son allocution présidentielle à la tête de la PA «comment le scepticisme est battu par une idée vraie mais dérangeante… parce que le monde s’empare de cette idée» (Radin, 2000, p. 353-356).

Je crois que ces auteurs ont fondamentalement raison. Le climat socio-culturel et scientifique est d’une importance majeure. Comment faisons-nous pour l’aider à changer?

C’est à leurs fruits que nous les reconnaîtrons… [1]

La parapsychologie participe et se développe dans une relation dynamique avec la culture environnante, si bien que ce ne peut être seulement les forces socio-culturelles qui déterminent la reconnaissance du domaine. Radin établit que «nous devons faire pression sur les préjugés sociaux sur ce que nous sommes et ce que nous faisons» (Radin, 2000, p.354). Krippner soutient que «les chercheurs en parapsychologie ont besoin d’entrer dans le discours» (Krippner, 2001, résumé). Comment les autres sciences controversées ont-elles réussi?

Le fondateur de nombreuses sciences, Aristote, remarque dans son ouvrage classique Rhétorique, qu’un énoncé dédaigneux est dans son essence une manifestation énergétique de l’anticipation qu’une chose n’a aucune valeur (Aristote, 1996, Livre B, II p.3). Par conséquent, un point essentiel pour éviter un débat dédaigneux est d’essayer et de démontrer la valeur de votre point de vue, plutôt que de soutenir sa véracité et tenter d’en convaincre votre interlocuteur. Je crois que c’est un aspect important.

William James, dans sa fondation d’une psychologie de la religion, qui était alors un champ controversé, soulignait exactement la même chose. Il voyait les propositions spirituelles comme des réponses aux investigations sur la valeur, la signification et l’intérêt d’un champ, et les jugements existentialistes comme des réponses aux hypothèses matérialistes, ontologiques et historiques. James disait:

[Il] y a deux ordres de question tout à fait différents du point de vue logique, et, comme ne pas reconnaître ce fait risque d’augmenter la confusion, j’insiste sur ce point… Aucun jugement ne peut être déduit immédiatement d’un autre. Ils procèdent de diverses préoccupations intellectuelles. (James, 1902/2004, p.17)

Laissez-moi dire que je ne participe pas moi-même dans le débat (aussi très pertinent) pour savoir si nous devons faire moins de recherche sur le paranormal et plus sur les questions purement parapsychologiques. Je dis qu’en se focalisant sur la valeur de la recherche que nous faisons devrait procurer un meilleur débat avec les autres sciences et les profanes. Cela devrait être notre première intention dans notre communication avec l’extérieur. Si la société ne voit pas la valeur de notre recherche, l’intérêt et l’investissement dans celle-ci resteront les mêmes.

Les valeurs que les autres sont potentiellement à même de voir en nous sont une bonne capacité de dialogue, une coopération créative, une science progressant rapidement. Paraphasant William James proposant un slogan pour notre «pragmatisme communicatif»: C’est à leurs fruits que nous les reconnaîtrons – pas à leurs racines!

Une science de valeur

J’ai soutenu que nous devons nous focaliser sur la démonstration de la valeur de notre recherche dans notre communication avec l’extérieur. Certains pourraient prétendre que si nous ne démontrons pas la véracité de nos découvertes, personne n’en verra jamais la valeur. Pour trois raisons, je pense que cela n’est pas correct.

Premièrement, lorsqu’ils doutent, les gens tendent à croire ce qu’ils trouvent être l’explication la plus valable. Quand on leur présente des preuves contradictoires, les gens ont tendance à accepter les preuves qui s’accordent le mieux avec leur croyance. S’ils trouvent que la conclusion à laquelle conduise les données sont «inutiles», «immorales» ou d’autres choses du genre, ils vont probablement ignorer les données, accuser les scientifiques de fraude, etc.

Deuxièmement, les profanes comme les scientifiques s’engagent souvent dans l’exploration d’idées qui ont potentiellement de la valeur, sans se soucier de savoir si elles sont vraies. La place du spiritualisme dans les sociétés occidentales démontre largement cela. Dans la science, vous conduisez seulement de la recherche si vous pouvez voir la valeur potentielle de la réponse à votre hypothèse. C’est encore plus vrai lorsque l’hypothèse est controversée. Reconnaître une valeur potentielle est ce qui conduit votre intérêt jusqu’à la vérité elle-même, ou, comme l’a dit le philosophe américain pragmatique C.S. Pierce, «la recherche de la vérité [est] guidée par des valeurs qui ne peuvent pas être réduites à des éléments objectifs» (Bem & de Jong, 2003, p. 75).

Finalement, je vois la parapsychologie à la fois comme une science similaire à la psychologie, mais aussi comme une science qui remet en cause la vision du monde dualiste que l’on dit cartésienne – la séparation entre la res extensa et la res cogitans, l’objectif et le subjectif, l’esprit et le matériel. Nous faisons cela, par exemple, dans les recherches DMILS, RNG PK et dans la médiumnité physique.

Par conséquent, l’internalité d’Hilary Putnam ou le réalisme pragmatique me semblent être des philosophies de la science qui décrivent certains de nos dilemmes. Putnam eut ce mot fameux: «L’esprit et le monde fabriquent ensemble l’esprit et le monde» (Putnam, 1981, p.xi). Il affirme aussi que le contenu mental n’est pas dans la tête mais dans la relation de l’organisme à son environnement (ibid, Ch.2).

Dans son fameux article «La signification de la ‘signification’», Putnam (1975) suggère que la signification et la référence ne sont pas situées seulement dans la tête, et que la correspondance entre l’esprit et le monde est relative à l’intérêt, et ne peut pas être déterminée objectivement ou intrinsèquement. Putnam prit une position intermédiaire entre réalisme et idéalisme, entre objectivisme et subjectivisme.

Comme le postmodernisme l’a clairement montré, «la vérité» est toujours formulée dans un contexte historique, et la «véracité» est influencée par une toile de fond conceptuelle subjective. Il n’y aura jamais ni méthodes de valeur neutres, ni de théorie de valeur neutre.

En conclusion, les discussions sur la crédibilité ou les vertus de la parapsychologie sont toujours prises dans une fabrique de valeurs. Nous devons faciliter une discussion explicite de celles-ci. L’acceptation de notre champ par le public ne se fera pas sans un degré minimum d’engagement envers un certain fond théorique ou envers un programme de recherche. L’acceptation implique l’engagement aux discussions fondamentales sur les représentations du monde.


_______________________________
Notes
[1] Le «critère empiriste» de James est: « By their fruits ye shall know them, not by their roots » (James, 1902/2004, p. 30).

Références

Aristote (1996). Retorik. Viborg: Museum Tusculanum.

Bem, S. & de Jong, H. L. (2003). Theoretical Issues in Psychology. London: Sage.

Berenbaum, H., Kerns, J. & Raghavan, C. (2004). Anomalous Experiences, Peculiarity and Psychopathology. In Cardeña, E., Lynn, S. J. & Krippner, S. (Eds.) (2004). The Varieties of Anomalous Experience. Washington DC: American Psychological Association.

Bunge, M. (1991). A skeptic’s beliefs and disbeliefs. New Ideas in Psychology, 9, 131–149.

Cardeña, E., Lynn, S. J. & Krippner, S. (2004). Anomalous Experiences in Perspective. In Cardeña, E., Lynn, S. J. & Krippner, S. (Eds.) (2004). The Varieties of Anomalous Experience. Washington DC: American Psychological Association.

Felser, J. M. (2001). Philosophical Sensitives and Sensitive Philosophers: Gazing into the future of Parapsychology. International Journal of Parapsychology, 12(1), 53–82.

Irwin, H. (2004). An Introduction to Parapsychology 4th ed. Jefferson, NC: McFarland.

James, W. (1902/2004). The Varieties of Religious Experience. New York: Barnes & Noble Classics.

Krippner, S. (2001). Psi and modernity in the twenty-first century. International Journal of Parapsychology, 12(1), 1–30.

Park, R. L. (2000). Voodoo science: The road from foolishness to fraud. NY: Oxford University Press.

Putnam, H. (1975). The meaning of meaning. In Mind, Language and Reality. Philosophical Papers, 2. Cambridge: Cambridge University Press.

Putnam, H. (1981). Reason, Truth and History. Cambridge: Cambridge University Press.

Radin, D. I. (2000). What’s Ahead? Journal of Parapsychology, 64, 353–364.

Shermer, M. (2003). Psychic for a day — or How I Learned Tarot Cards, Palm Reading, Astrology, and Mediumship in 24 Hours. Skeptic, 10(1), 48–55.

Storm, L. & Thalbourne, M. A. (Eds.) (2006). The Survival of Human Consciousness: Essays on the Possibility of Life After Death. Jefferson, NC: McFarland.

Thalbourne, M. A. & Storm, L. (Eds.) (2005). Parapsychology in the Twenty-First Century: Essays on the Future of Psychical Research. Jefferson, NC: McFarland.

Lire aussi:


89 réponses à “La parapsychologie: pour quoi c’est important”

  1. Orphée dit :

    Ok, sur le dernier post je me suis trompé car Nemrod a fait l’effort de répondre. C’était pobablement tellement long que je ne l’ai pas vu ;-)

    Que répondre, que répondre ? ;-)
    Bof ! aujourd’hui je n’ai pas spécialement envie de répondre à un communiste qui croit ne pas croire :-) je n’aime pas cette église là, elle fait partie des plus sectaires et dangereuses du monde.
    Je crois cher Nemrod que tu es bien trop loin pour saisir la moindre cance qui s’offrirait à toi de découvrir « autre chose ». Bien sûr je pourrais jouer à chat encore et encore mais quel intérêt ? tu es tellement prévisible !
    Les témoignages de NDE sont donc de purs délires, la terre est ferme et le monde n’est que le résultat miraculeux du « hasard » et de « l’évolution », deux contraires qui semblent s’aimer d’un amour profond issu lui-même d’une source toujours invisible en 2009.

    Sur ce, bone digestion.

  2. Orion-e dit :

    NEMROD
    ton histoire de Martin genou pété démontre que tu n’as pas beaucoup porté attention à l’information que j’ai amenée. Tu t’es arrêté à l’aspect « people » d’Oprah (et je suis plus que d’accord!) mais ne rejetons pas le message juste parce qu’il est contenu dans une enveloppe rose, placée entre deux reportages sur la cellulite. :-) Oprah n’est que la plateforme, pas la référence. Et c’est ce qui est disponible sur internet, alors on le prend! Regardes l’entrevue, après, tu discréditeras tant que tu veux.

    - « Le monde existe indépendamment de notre perception.
    Ou alors vous n’existez que parce que je vous imagine.;-) »

    Heu…non. Je me suis sans doute mal exprimée…Être une créature de Nemrod, très peu pour moi! ;-) Mais que je l’accepte ou non, toi et moi, nous sommes reliés. Et c’est là tout le propos de Mme Bolte Taylor. Elle ne parle pas spécifiquement de Dieu (elle se dit sans religion- et son expérience la retire de la position de croyante), mais bien d’une expérience – j’appuie sur le mot expérience- de la conscience universelle, du TOUT. Dans cette expérience de « DÉBRANCHEMENT » de l’hémisphère gauche, elle a vécu ceci, en résumé:

    - le « Nirvannah » ou l’état lumineux de béatitude absolue
    - absence de temps ou d’espace
    - conscience exacerbée des intentions d’autrui
    - conscience universelle: le soi intégré au TOUT

    Une gracieuseté de votre hémisphère droit. C’est tout.

    Mon INTERPRÉTATION de tout ça, c’est que nous sommes une manifestation d’une conscience plus grande (ou commune?), que chacun tient son identité personnelle d’un amas de cellule de quelques centimètres, mais qu’à la base, nous formons un tout avec les autres humains, mais aussi avec la nature dans toutes ses manifestations. Ce qui…

    …pourrait expliquer également l’histoire de la fleur d’Orphée.

    - « Une connaissance est dite scientifique s’il est possible de la contrôler par des faits, par l’expérience. Elle est vérifiable et objective. »

    Maintenant, si on veut étudier la mécanique de tout ça, il faudra utiliser des notions propres au cerveau gauche, qui sont incompatibles avec les propriétés du cerveau droit. C’est comme si un professeur unilingue finnois essayait de faire apprendre des notions de mandarin à un unilingue francophone. ;-)

  3. Ken dit :

    -  » Et la conscience serait où si ce n’est pas dans le cerveau ? Elle viendrait d’où si ce n’est pas du cerveau ? Avec quoi perçoit-on pour prendre conscience ? Avec un tas de choses régies par le cerveau et leur rapport analysé par le cerveau. »

    Une étoile de Mer n’a ni tête ni cerveau. Elle est pourtant bien considérée comme un Animal donc faisant partie du règne du vivant et de fait affublée d’une conscience ou de ce que nous en entendons par là.
    Certes elle perçoit avec ses propres capteurs et elle traite l’information (terminal-aux) selon un système qui lui est propre mais au final elle est capable de percevoir la globalité de son environnement et de réagir en conséquence.
    Rien que cet exemple ne serait-il pas en mesure d’invalider la « croyance » du cerveau en tant que « créateur » de la conscience. La vision d’Orphée était me semble plus juste et prudente (voir + haut , perception « globale » non localisée.)

    - « Ken tu compare la nature (ce qui est assez large) avec un de ces produits : l’être humain.
    Décidément, les problèmes de raisonnement sont là et bien là. »

    Tout vient de là, on parle du rapport de Esprit -Matière (on pourrait dire de deux Monde ayant chacun leur Réalité et leur Lois, existant en un continuum) et de l’impossibiliter apparente de concilier ces deux champs d’expérience aux yeux de la science et qui sont pourtants indissociables (tributaires) et accesseroirement de la possible survivance de l’un à la dégradation de l’autre.
    Car la Science étudie le Monde au travers de la Conscience (Esprit).
    Ta vision des choses donne un peu l’apparence d’une Matière qui étudie la Matière. C’est un raisonnement qui se suffit à lui même et ne peut que se justifier lui-même.

    - « Encore et toujours l’inversion de charge de preuve.
    On ne prouve pas une inexistence c’est impossible.
    Par contre, on peut prouver une existence… »

    Alors on ne statue pas, c’est mieux.
    Qu’y a t’il avant le Big-Bang ? Rien à ce jour. Donc cela n’existe pas, donc il n’y a pas à statuer et on en reste là…

  4. Orphée dit :

    Orionne, avec ou sans jupe tu es toujours à croquer ;-) !

    En fait, comme tu le dis plus haut (« pourrait expliquer également l’histoire de la fleur d’Orphée ») il faut simplement sortir du cadre dont notre malheureux Nemrod est la victime: si nous voulons concevoir le monde rationnellement (et j’y inclus aussi bien le scientifique qui voudrait limiter le monde à des formules mathématiques que le religieux qui le limite à des formules magiques) il n’est tout simplement PAS POSSIBLE d’avoir une vue objective des phénomènes. Elle se limitera à faire coincider une partie des données`avec la réalité.
    Le problème est que, dépendants nous mêmes du contextes à analyser, il ne nous sera JAMAIS possible d’accéder à cette réalité.
    Si Nemrod m’entendait (j’en doute) je lui poserais cette question toute bête:
    Que ce soit un méditant en pleine jungle ou l’expérienceur de NDE, ces personnes semblent accéder à la connaissance suprême de « ce qui est », en s’approchant du rien ils savent tout sur tout.
    Or, à moins de considérer ces gens comme de parfaits idiots, ils n’ont aucune capacité à démontrer leurs affirmations. Donc la démonstration est faite (pour Nemrod et compagnie) que c’est un pur délire.
    Seulement cela revient à aussi indiquer que le zéro ou l’infini ne sont pas des valeurs « raisonnables » or … elles existent quand même ! :-)
    C’est ça le truc Nemrod: je ne t’en veux pas d’être ce que tu es. C’est normal dans le sens où tout individu doit se forger une existence qui le rassure, fut-il croyant ou athée. Il en définit donc des barrières qu’il évite de franchir parce qu’il y risque sa tête (et qu’il y tient). Pourtant, quand on approche du lâcher prise on comprend que le monde n’a pas la couleur qu’on lui prête sans pour autant faire intervenir des esprits et des dieux méchants. On ne le comprend pas parce qu’on le dissèque (en fait le disséquer est un gadget qui ne devrait être réservé qu’à ceux qui ont déja une bonne idée de ce qu’ils observent, mais de loin, et une bonne garantie de pouvoir regagner leur place d’ignorant ensuite ;-) ).
    Faute de cela les gens jugent par catégorie, ce qui est bien plus confortable: il croit qu’il peut y avoir quelque chose ailleurs ? il est croyant. Il croit qu’il ne peut y avoir quelque chose ailleurs ? il est incroyant. L’auditeur se place dans le rang qui lui sied et ignore tout argument qui lui ferait changer de place en plus d’accepter sans sourciller tout argument de son camp.
    Par contre, je jour où l’un comprend qu’il EST l’autre, fut-il son ennemi, il se libère de beaucoup d’idioties…

  5. Orphée dit :

    Un petit lien qui, sait-on jamais, pourra faire réfléchir sur ce qu’est la schématisation confortable. Il s’agit de quelqu’un qui, pourtant, est une sacrée référence pour ce qui en est de la « foi »
    http://www.rue89.com/2007/08/3.....urs-la-foi

    Comme quoi ……..

  6. André P. dit :

    La science a son propre contenu, qui tend à s’élargir sans cesse au gré des nouvelles explorations. Mais pour comprendre l’homme, très peu d’utilité. Et ce qu’il y a de plus urgent aujourd’hui, n’est pas une science plus étendue mais des hommes capables de s’en servir intelligemment.
    Cette compréhension de son propre fonctionnement ne peut pas être apportée par la science à cause de son extériorité à l’expérience humaine, de nature intimement personnelle. La raison et la science sont utiles, certes, mais pas comme moteur de l’exploration personnelle d’où peut seule naître, une avancée transformatrice du comportement. Ce n’est pas à la science de prouver la nature de l’esprit et quand bien même elle le ferait, que l’homme serait aussi stupide dans ses agissements. L’esprit, si on peut appeler ainsi la nature intime de la réalité, doit être découvert personnellement, ce n’est pas quelque chose de reproductible que la science peur disséquer. Ce n’est pas la raison qui fait défaut à l’homme moderne, mais un autre aspect de lui-même qui doit apparaître et conduire sa vie, la raison y compris.

  7. NEMROD34 dit :

    « Je crois cher Nemrod que tu es bien trop loin pour saisir la moindre cance qui s’offrirait à toi de découvrir “autre chose”. »

    Pas du tout, pourquoi ça ?

    « Les témoignages de NDE sont donc de purs délires »

    Merci de ne pas me faire dire, ce que je n’ai pas dit, c’est possible ?

    « du “hasard” et de “l’évolution”, deux contraires »

    Pas vraiment contraire, déjà un arrive après l’autre, ensuite l’évolution tâtonne aussi, tout ne marche pas du premier coup.

    « NEMROD
    ton histoire de Martin genou pété démontre que tu n’as pas beaucoup porté attention à l’information que j’ai amenée.  »

    Si, si et comme je vois quelqu’un qui pense avoir trouvé un truc miraculeux, aucune publication scientifique ni rien, une mauvaise expérience et pour cause, une scientifique donc qui se base sur une très mauvaise expérience, tout ça ressemble étrangement à du charlatanisme.

    « Oprah n’est que la plateforme, pas la référence. »

    J’attends des références sérieuses, autre que la tv ou un article dans un journal.
    Des références scientifiques seraient bien plus intéressantes.

    « mais bien d’une expérience – j’appuie sur le mot expérience- de la conscience universelle, du TOUT »

    Cette expérience est personnelle, donc elle ne vaut rien pour démontrer cette conscience universelle, c’est simple.

    « - le “Nirvannah” ou l’état lumineux de béatitude absolue
    - absence de temps ou d’espace
    - conscience exacerbée des intentions d’autrui
    - conscience universelle: le soi intégré au TOUT »

    Tout ça n’est que dans sa tête, inobservable, pas reprosuible, rien de rien, ça vaut autant que l fois où j’ai bouffé du lsd.

    « Rien que cet exemple ne serait-il pas en mesure d’invalider la “croyance” du cerveau en tant que “créateur” de la conscience »

    Absoluement pas, mêmes mécanismes à une autre échelle.

    « Tout vient de là, on parle du rapport de Esprit -Matière (on pourrait dire de deux Monde ayant chacun leur Réalité et leur Lois, existant en un continuum) et de l’impossibiliter apparente de concilier ces deux champs d’expérience aux yeux de la science et qui sont pourtants indissociables (tributaires) et accesseroirement de la possible survivance de l’un à la dégradation de l’autre. »

    Alors encore et toujours il faut démontrer l’existence de cet « esprit » indépendant du reste, après seulement après on fait le reste. Pour concilier une chose avec une autre, il faut d’abord qu’elle existe.

    « - “Encore et toujours l’inversion de charge de preuve.
    On ne prouve pas une inexistence c’est impossible.
    Par contre, on peut prouver une existence…”

    Alors on ne statue pas, c’est mieux. »

    On peut statuer en constatant l’inexistence puis que pas de démonstration de l’existence, jusqu’à preuve du contraire.
    Qu’est-ce qui te gêne avec ça ? La porte n’est pas fermée, mais on constate.

     » si nous voulons concevoir le monde rationnellement (et j’y inclus aussi bien le scientifique qui voudrait limiter le monde à des formules mathématiques que le religieux qui le limite à des formules magiques) »

    Vous avez des problèmes avec certains mots, on ne peut pas être religieux et rationnel c’est un non-sens.

    « il n’est tout simplement PAS POSSIBLE d’avoir une vue objective des phénomènes »

    Il est possible de s’en approcher le plus possible, c’est bien ce qui gène.

    « Que ce soit un méditant en pleine jungle ou l’expérienceur de NDE, ces personnes semblent accéder à la connaissance suprême de “ce qui est”, en s’approchant du rien ils savent tout sur tout. »

    Démontre-moi ça, que tu le crois ne me suffit pas pour l’admettre comme vrai. C’est toute la différence, je ne m’oppose a rien, mais je n’accepte pas une réalité si elle n’est pas démontrée.

    « Or, à moins de considérer ces gens comme de parfaits idiots, ils n’ont aucune capacité à démontrer leurs affirmations. »

    C’est toi qui parle d’idiots pas moi …

    « Donc la démonstration est faite (pour Nemrod et compagnie) que c’est un pur délire. »

    Seconde fois: ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, merci.

    « Seulement cela revient à aussi indiquer que le zéro ou l’infini ne sont pas des valeurs “raisonnables” or … elles existent quand même ! »

    Explique un peu plus s’il te plait, que viennent faire des notions mathématiques là-dedans ?

    « C’est normal dans le sens où tout individu doit se forger une existence qui le rassure, fut-il croyant ou athée. »

    Qu’est-ce qui te dit que ça me rassure ? Vis-à-vis de quoi ? Est-ce que je prétend savoir ce qui te rassure ?

    « Faute de cela les gens jugent par catégorie, ce qui est bien plus confortable: »
    J’éspère que tu t’inclus dans ces gens, et que tu réalises que tu es à coté dela plaque …
    Oui il faut juste un peu d’humilité et comprendre que je sais mieux que toi ce que je pense, tu n’as pas de pouvoir, c’est terrible mais c’est comme ça.

  8. Orphée dit :

    Pauvre Nemrod, t’es dans un sacré trou !
    Démontre moi le contraire :-)

    BYE

  9. Orphée dit :

    Au fait, avais-tu lu le sujet présent ou te faut-il un lien pour ça aussi ? :-)

  10. Ken dit :

    - »le “Nirvannah” ou l’état lumineux de béatitude absolue
    - absence de temps ou d’espace
    - conscience exacerbée des intentions d’autrui
    - conscience universelle: le soi intégré au TOUT”

    - « Tout ça n’est que dans sa tête, inobservable, pas reprosuible, rien de rien, ça vaut autant que l fois où j’ai bouffé du lsd. »

    Ce qui n’est « pas démontrable » ici est l’expérience d’un état de conscience altéré.
    Mais dans ce cas il en va de même de l’expérience de la conscience tout court puisqu’elle est « inobservable », pas « reproduisible ».
    Car si le sentiment du tout « beatitude absolue » ne signifie rien scientifiquement, alors aucun sentiment (ressenti) ne signifie quelque chose. Cela n’a pas d’existence, n’a pas de Réalité.

    Quelques réflexions (new-age)…

    Le référenciel de la Matiére est l’Esprit, celui de l’Esprit est la Matière.
    La Matière est de l’Esprit densifié, L’Esprit est de la Matiére spiritualisée.

    Deux Mondes, deux réalités, un Continuum : au Monde de la Physique ses coordonnées d’espace-temps, à celui du Psychisme les siennes.

    Car la constante majeure des expériences d’etats de conscience altérés est : la distortion temporelle. Ou la perception d’un temps qui s’écoule différement (etat de rêve par ex.)
    Considérons le Temps objectif sur un axe vertical et l’Espace objectif sur un axe horizontal. Supperposons à ces coordonnées les axes d’un Temps subjectif et d’un Espace subjectif, tels qu’appréhendés (vécus) par l’expérience personnelle (relative) et qui coincident sensiblement avec les précédents (conscience de veille).
    Toute fluctuation du Temps subjectif (etats de conscience altérés) fera que son axe se déplacera vers celui de l’Espace objectif : le Temps subjectif devient Espace objectif, la conscience se « spatialise » (expansion du champ de conscience), elle tend à être partout et en tout lieu (Omniprésence).
    Simultanément la coordonnée d’Espace subjectif se déplacera vers celle du Temps objectif. L’Espace subjectif (relatif) devient le Temps objectif, la conscience devient capable d’appréhender le Passé, le Présent et le Futur de manière instantanée (Omniscience).

    Le problème est bien de considérer la réalité de L’Esprit, la Conscience, comme étant celle d’une nouvelle Dimension de la réalité, d’une autre Réalité, d’un autre Univers régit par ses propres Lois.

  11. André P. dit :

    Salut à Ken,
    J’aimerais ajouter quelque chose à ton dernier commentaire. Il n’est pas possible de traiter le passé et l’avenir de la même façon que le présent. Le passé et le futur, qui créent le temps subjectif, sont du domaine du concept, de la mémoire et ses projections, du domaine de la pensée. Le présent n’est pas de cette nature et quand il est conceptualisé, ce n’est plus le présent. Le présent échappe à l’homme parce que celui-ci est prisonnier de son système de pensée, qui s’est affiné au cours des millénaires et qui est particulièrement bien rodé en ces temps modernes.
    Comme la transformation des perceptions et sensations en éléments connus passe par le cerveau, il est très difficile d’admettre que quelque chose puisse exister qui échappe à ce mécanisme. Il est très difficile d’admettre qu’il est possible d’accéder au présent avant que celui-ci soit dénaturé par le cerveau et son procédé de re-connaissance. C’est que nous sommes rongés par un cancer que nous entretenons de bon gré et qui se loge uniquement dans les éléments du connu, donc un pas en arrière sur la réalité. C’est notre volonté qui entretient ce monde du passé et ses projections, le futur, par souci d’existence, par incompréhension et par peur de la mort que serait une telle perte. Cependant, comme le disait Orphée, le maintien de ce monde de la re-présentation , illusoire par rapport au présent, est nécessaire pour le ‘maintien de la forme’ , pour la cohérence de la vie sinon ce serait la folie. A moins que cette instance située dans le présent, appelons-la l’esprit, devienne réalité et permette de passer outre en assurant un nouveau lieu de rassemblement pour les éléments du psychisme. Encore là, tout ça n’a rien à voir avec la science mais avec l’expérience personnelle.

  12. NEMROD34 dit :

    « Mais dans ce cas il en va de même de l’expérience de la conscience tout court puisqu’elle est “inobservable”, pas “reproduisible”. »

    Il y a l’imagerie médicale, qui permet d’étudier ça…
    blabla new-age, montres d’abord l’existence de l’esprit, le reste ne vaut rien sans ça.

    Autre chose, pourquoi accepter ça et pas ce que dit n’importe quelle religion ? C’est la même chose rien n’est démontré, mais d’après toi c’est vrai, ainsi que ce que pourrait penser un gars seul.
    Puisque rien ne doit être prouvé pour exister, un discours quelconque et son contraire sont tous les deux vrais.
    On va loin avec ça …

    « Pauvre Nemrod, t’es dans un sacré trou !
    Démontre moi le contraire »

    Tu affirmes cela et un tas d’autres choses, que d’autres avant toi depuis longtemps n’ont jamais pus démontrer, il te revient donc encore et toujours la charge de la preuve.
    Sinon je vois que le niveau de l’argumentation descend, et très bas et très vite …
    Ne pouvant argumenter correctement on s’en prend directement à la personne, classique d’une très grande ouverture d’esprit… ;-)
    Non seulement je ne peux même pas envisager que ce que je crois n’existe pas, mais je suis tellement ouvert d’esprit que si je ne peux le convaincre et je le ridiculise.
    Cette ouverture d’esprit me fera toujours rire tellement c’est ridicule.

  13. NEMROD34 dit :

    D’ailleurs, il me vient une question, en voyant certaines réactions, de gens qui ont déjà du mal à comprendre qu’ils n’ont pas de pouvoir. En quoi est-ce si important de convaincre quelqu’un ? Qu’est-ce qui gène dans le fait que quelqu’un réalise clairement que c’est du vent et l’explique ?
    On rejoint l’article, on ne peut pas réaliser que ça n’existe pas, alors il faut trouver autre chose, baisser le niveau de rigueur pour enfin laisser la place à tous les biais et arriver où c’était prévu.
    Ce n’est rien d’autre que se mentir et mentir aux autres, mais pourquoi ?

  14. Ken dit :

    - « D’ailleurs, il me vient une question, en voyant certaines réactions, de gens qui ont déjà du mal à comprendre qu’ils n’ont pas de pouvoir. »

    Qu’est-ce qu’il faut comprendre, que ces gens n’ont pas de réalité subjective en dehors de leurs matérialité ? qu’ils ne sont que des machines parfaitement prédictibles (ce qui est loin d’être le cas et ils ont déjà le pouvoir du choix) ?
    Bref qu’ils n’ont pas d’Âmes (pardon pour le vocabulaire religieux).

    Ben excuse-moi mais j’ai la prétention d’être un peu plus que cela car l’expérience personnelle me l’a laisser entendre.
    L’expérience personnelle est du ressort de la croyance et pas de la science ?

    Mais MA perception du Monde toute entière (la seule qui me soit signifiante) est du ressort de l’expérience personnelle, je ne peux pas y couper.
    Toi non plus…

  15. NEMROD34 dit :

    « Qu’est-ce qu’il faut comprendre, que ces gens n’ont pas de réalité subjective en dehors de leurs matérialité ? qu’ils ne sont que des machines parfaitement prédictibles (ce qui est loin d’être le cas et ils ont déjà le pouvoir du choix) ?
    Bref qu’ils n’ont pas d’Âmes (pardon pour le vocabulaire religieux). »

    Juste qu’aucun de vous ne se trouve dans ma tête ou y a accès …;-)
    Je l’ai dit et répété c’est lassant à la longue. Quand je veux savoir ce quelqu’un pense l’ors de ce type de discussion je le lui demande simplement, je n’affirme pas que je sais mieux que lui ce qu’il pense.

    « Mais MA perception du Monde toute entière (la seule qui me soit signifiante) est du ressort de l’expérience personnelle, je ne peux pas y couper.
    Toi non plus… »

    En effet, je disais donc que je ne sais pas mieux que toi quelle est cette perception.

    En ce qui me concerne, je sais que ma perception n’est pas forcément la réalité, elle existe sans moi la réalité. C’est pourquoi il faut beaucoup de gens et du temps pour s’approcher au mieux de la réalité.

    La réalité pour s’en approcher il faut de l’objectivité, et l’expérience personnelle c’est tout sauf objectif.
    C’est là où nous ne sommes pas d’accord, pour définir la réalité au mieux, je laisse de coté tout ce qui est subjectif, seuls les faits comptent, et il doivent être observable, prédits, expérimentés par n’importe qui.

  16. Orphée dit :

    J’avais écrit à Nemrod

    “Pauvre Nemrod, t’es dans un sacré trou !
    Démontre moi le contraire”
    Et il me répond

    « Tu affirmes cela et un tas d’autres choses, que d’autres avant toi depuis longtemps n’ont jamais pus démontrer »

    Visiblement, tu as beaucoup de mal avec tout ce qui est de la pensée. Ici je m’amusais à jouer à Nemrod :-)

    « Ne pouvant argumenter correctement on s’en prend directement à la personne »

    Là encore monsieur s’est largement fourvoyé s’il croit avoir gagné la partie: je n’hésite habituellement pas à aller jusqu’au bout et ne me sens absolument pas coincé par UN SEUL de tes arguments. Le problème est que j’estime qu’il y a des cas graves et que tu en fais partie. Si tu en déduis que c’est extrêmement risible, ris :-)

    «Qu’est-ce qui gène dans le fait que quelqu’un réalise clairement que c’est du vent et l’explique ? »

    Retournons la question: qu’est-ce qui te gêne tant à concevoir que cette extraordinaire capacité de la vie à générer n’importe quoi, du plus rationnel des Nemrod au plus irrationnel vide, puisse être le produit d’une source extérieure à elle-même ?
    Mais, bien entendu: le manque de preuves !
    NON, il n’y a rien de stupide à concevoir que la réalité d’une chose dépasse le concept ou l’accessibilité de sa propre nature. C’est même scientifiquement admissible: le rien et l’infini peuvent sembler concevables mais ne peuvent pas être accessibles.
    En considérant qu’un individu est « gêné » par le vent tu te trompes et c’est facile à observer: un croyant peut réciter par coeur des paroles magiques pour se sentir délivrer du méchant diable et de ses mauvaises incantations. Lui ne VEUT PAS de vent mais il fait EXACTEMENT la même chose que toi: refuser un concept sous prétexte qu’il ne correspond pas à sa réalité mesurable (car, crois moi, il y a aussi une forme de réalité dans ce qui est de suivre un chemin religieux)
    C’est ce qui nous énerve profondément, nous qui croyons qu’on ne peut rayer une possibilité sous prétexte qu’elle n’est pas prouvée. C’est pourquoi personnellement il ne me gène pas qu’on me démontre par la suite qu’une théorie est fausse: je n’ai PAS besoin de croire qu’elle existe, je ne mens PAS aux autres puisque je ne veux pas leur imposer mes théories mais, au contraire, les confronter à la perception des autres.

    « Juste qu’aucun de vous ne se trouve dans ma tête ou y a accès »

    Prouve le ! ;-) je pense que justement je suis déjà toi, ça t’embête de savoir que tu n’es rien de plus qu’un pied sans tête ? :-)

    « C’est là où nous ne sommes pas d’accord, pour définir la réalité au mieux, je laisse de coté tout ce qui est subjectif, seuls les faits comptent, et il doivent être observable, prédits, expérimentés par n’importe qui. »

    Encore la théorie et la pratique :-) !
    En effet, on peut estimer une bonne démarche de « laisser de coté » le subjectif. Deux problèmes se posent néanmoins: premièrement il n’est PAS possible de laisser le subjectif car nous en sommes les pantins en PERMANENCE, deuxièmement l’expérimentation ou l’observation ne garantit nullement de la réalité d’un phénomène mais de sa PERCEPTION dépendante d’un contexte. Personne (enfin j’espère ;-) ) ne va contester qu’une goutte d’eau ne tombe pas par terre mais ça ne fait pas pour autant une loi universelle, c’est une constatation prévisible dans un certain contexte. La même goutte d’eau pourra rester immuable quelques millénaires ou, inversement, disparaître en une fraction de seconde. Notre observation est donc toujours conditionnée et nous NE POUVONS PAS nous extraire véritablement de ce conditionnement.
    Je peux te prendre un exemple un peu plus personnel: ma formation et mon expérience est plutôt technique et je n’ai pas eu recours aux esprits pour résoudre les problèmes qui se présentaient ;-)
    Il n’empêche que, étrangement , je ne vois pas de paradoxe à concevoir un monde qui dépasserait mes principes logiques: même certains grands techniciens de l’espace se plantent alors qu’en théorie ça marche ! C’est pourquoi un scientifique ou un technicien devra toujours considérer « l’impossible » car s’il ne le fait pas il a toutes les chances de se planter. Il n’y a pas d’abbération là dedans parce qu’il ne nous est quasiment jamais possible d’accéder à la réalité.

  17. NEMROD34 dit :

    1er partie :

    Blabla bla « j’ai du mal à débattre du sujet et la moitié de mes réponses sont axées sur la personne elle même.
    Ce qui prouve que je ne suis pas si ouvert désprit que ça, si c’était le cas je m’en tiendrais a débattre du sujet. »

    Je rappelle d’ailleurs le sujet :
    L’importance de la parapsychologie.
    Et la position de NEMROD34:
    En l’absence de preuve de l’existence de quelque chose de réellement paranormal, nous pouvons logiquement et raisonnablement conclure à son inexistence jusqu’à preuve du contraire. Une chose qui n’existe pas n’a pas beaucoup d’importance.

    « Retournons la question: qu’est-ce qui te gêne tant à concevoir que cette extraordinaire capacité de la vie à générer n’importe quoi, du plus rationnel des Nemrod au plus irrationnel vide, puisse être le produit d’une source extérieure à elle-même ? »

    Ca ne me gène pas puisque ça n’existe pas, déjà.
    Ensuite si ça me gênait et qu’en plus ça n’existe pas pourquoi j’en parlerais ? Étant capable (moi) d’envisager que je puisse être dans l’erreur, j’en discute.

    « En considérant qu’un individu est « gêné » par le vent tu te trompes et c’est facile à observer: un croyant peut réciter par coeur des paroles magiques pour se sentir délivrer du méchant diable et de ses mauvaises incantations. Lui ne VEUT PAS de vent mais il fait EXACTEMENT la même chose que toi: refuser un concept sous prétexte qu’il ne correspond pas à sa réalité mesurable (car, crois moi, il y a aussi une forme de réalité dans ce qui est de suivre un chemin religieux) »

    Parce que le vent est un concept ? Et depuis quand ? Il faut te démontrer que le vent existe ? T’expliquer ce que c’est ?
    C’est grave à ce stade quand même…

    « C’est ce qui nous énerve profondément, nous qui croyons qu’on ne peut rayer une possibilité sous prétexte qu’elle n’est pas prouvée. »

    Je ne le crois pas c’est un raisonnement logique et qui se démontre facilement, puisqu’il revient encore et toujours à celui qui dit que cette possibilité existe de le démontrer.

    http://www.google.fr/search?hl=fr&q=définition+croyance+&meta=

    http://www.google.fr/search?hl=fr&q=définition+charge+de+preuve&btnG=Rechercher&meta=

    Le monde dans lequel tu vis, c’est ça:
    Je dis qu’il existe des casimirs bleus, qui portent un bonnet de stroumph et qui volent, à toi démontrer qu’ils n’existent pas.
    En attendant que tu y arrives (et je t’invite à essayer), on doit enseigner aux enfants à l’école cette existence, la prendre en compte dans des expériences, les vols d’avions et le reste et pareil pour n’importe quoi que dira n’importe qui.

    « C’est pourquoi personnellement il ne me gène pas qu’on me démontre par la suite qu’une théorie est fausse: je n’ai PAS besoin de croire qu’elle existe, je ne mens PAS aux autres puisque je ne veux pas leur imposer mes théories mais, au contraire, les confronter à la perception des autres. »
    http://www.google.fr/search?hl=fr&q=définition+théories&btnG=Rechercher&meta=
    http://www.google.fr/search?hl.....#038;meta=
    Quand tu compareras deux choses comparables, le débat y gagnera beaucoup.

    « En effet, on peut estimer une bonne démarche de « laisser de coté » le subjectif. »

    Elle a mis des milliers d’années, issue des cerveaux de ceux qui ont fait avancer l’humanité, alors oui je pense qu’on peut oui … Et même, comprendre que c’est la meilleure façon de faire, parce qu’avec ça c’est allé bien plus vite que l’inverse.
    Les psiphiles après plus de 200 ans cherchent encore, heureusement que d’autres ont compris avant et sont passés à des choses réellement existantes et utiles.

    « premièrement il n’est PAS possible de laisser le subjectif car nous en sommes les pantins en PERMANENCE,  »

    On peut (et c’est bien ce qui se fait) s’y mettre à plusieurs pour réfléchir au problème, l’éliminer le plus possible. C’est pourquoi il est impératifs d’expliquer, prévoir, et que n’importe qui puisse expérimenter à la demande (puisqu’on a compris).

    L’article, toi et d’autres, demandez qu’on se passe de ce garde fou …

    « deuxièmement l’expérimentation ou l’observation ne garantit nullement de la réalité d’un phénomène mais de sa PERCEPTION dépendante d’un contexte. »

    C’est pourquoi avant l’expérimentation il faut donner une explication, explication qui si elle bonne permet de faire des prédictions: dans telles conditions il se passera ça, parce que ci.
    Là encore une fois les psiphiles font des expériences pas rigoureuses puisque justement tout repose sur le subjectif, sont incapables d’expliquer et de prédire.
    Aussi rien ne fonctionne dans le cadre de la rigueur scientifique, et c’est bien normal puisqu’i n’y a rien.
    On est dans la magie pas la science, mais la magie n’as pas aidé l’humanité à être où en est.
    Si tu es au chaud, à boire un café à me parler via un ordinateur, c’est pas grâce à la magie.

    « Personne (enfin j’espère ) ne va contester qu’une goutte d’eau ne tombe pas par terre mais ça ne fait pas pour autant une loi universelle, c’est une constatation prévisible dans un certain contexte. La même goutte d’eau pourra rester immuable quelques millénaires ou, inversement, disparaître en une fraction de seconde. Notre observation est donc toujours conditionnée et nous NE POUVONS PAS nous extraire véritablement de ce conditionnement. »

    Les possibilités dépendent des paramètres de ce qu’on oberseve, où tu vois que nos conditionnements entrent en compte ?
    Il se passera ce qui est prévut dans les conditions donnés, parce qu’on connait les lois en jeux on peut même prédire, notre conditionnement n’a rienn à voir.
    Que vient faire le condionnement humain là dedans ?
    C’est vraiment n’importe quoi tes exemples désolé, ou alors tu vis vraiment dans un monde magique.
    Tu as appris les notions de base de la physique ?
    Par exemple, la goutte n’atteindra pas le sol à cause de la chaleur ?
    Non parce que là ça fait peur, tu crois qu’il n’y a aucune loi physique là-dedans et que ça dépend juste de notre conditionnement ?

    « Il n’empêche que, étrangement , je ne vois pas de paradoxe à concevoir un monde qui dépasserait mes principes logiques: même certains grands techniciens de l’espace se plantent alors qu’en théorie ça marche ! »

    Il y a une différence entre faire une érreur, avoir oublié une donnée, et « il existe un monde où les lois de la physique n’existe pas ».
    Vraiment, moisis ces exemples.
    Donc en fait tout est magique, la science ne sert à rien puisque de toute façon la magie c’est magique, et le monde est magique.
    J’ai du mal à croire que tu as une formation technique pour sortir des exemples pareils.

    « C’est pourquoi un scientifique ou un technicien devra toujours considérer « l’impossible » car s’il ne le fait pas il a toutes les chances de se planter. »

    Le considérer oui pas de problème, dire qu’il est possible et qu’il existe sans être capable de le démontrer non.

    Deux exemples:
    - Peux-tu considérer que tu as tort ? Parce que jusque-là si je devais répondre pour toi je dirais non.
    - Peux-tu me démontrer l’inexistence de mes casimirs (et ça, j’aimerais que quelqu’un le fasse) ?

  18. Ken dit :

    -  » Et si le monde fascinant du parapsy logeait lui aussi dans notre matière grise? OU bien le cerveau droit serait-il “l’antenne” qui nous permet de nous relier au “Tout”? Le cerveau gauche étant celui qui nous relie au “solide”?  » (44)

    Le cerveau humain est comme le Tao divisé en deux hémisphères (Yin Yang). Ensemble, les deux hémisphères controllent le corps et le psychisme, mais séparément, chacune des deux moitiés influence grandement ou controlle directement certaines abilités, fonctions ou potentiels du corps et de l’esprit.

    L’hemisphère Gauche controlle, interragit avec ou est influencé par :
    1) le côté droit du corps
    2) l’Energie Positive
    3) la Réalité Temporelle (Plan physique)
    4) la Connaissance empirique
    5) les Influences Solaires
    6) le flux sortant de l’Energie
    7) l’Energie Physique
    8 ) la Raison (pensée analytique)

    L’hémisphère Droit controlle, interragit avec ou est influencé par :
    1) le côté gauche du corps
    2) l’Energie Négative
    3) la Réalité a-temporelle (Plan Spirituel)
    4) la Connaissance infuse
    5) les Influences Lunaires
    6) le flux entrant de l’Energie
    7) l’Energie Psychique
    8 ) l’Intuition (pensée synthétique, créative, holistique)

    Respiration :

    Les processus électromagnétiques et électrochimiques de l’esprit et du corps sont alimentés par l’air qu’un individu respire. En accordant et controllant ces changements métaboliques par l’intermédiaire de celle-ci à travers la conscience et la concentration, on peut puiser dans les ressources de l’esprit et du corps.
    Il y a basiquement 3 types de respirations:
    In (-) Yo (+) Zen (-+) (Japonais) ou Yin Yang Tao (Chinois).

    Respiration Neutrale (-+) :
    Celle que l’on adopte, développe majoritairement tout au long de sa vie (entre 16 et 20 cycles par minute). Généralement superficielle (thoracique) elle demande à être plus profonde (diaphragmatique) et plus lente pour être efficace sur le plan de la santé (entre 8 et 12 cycles/minute).

    Respiration Positive (+) :
    Elle est additive. En accroissant le flux de l’oxygène dans le corps, il est possible d’accroître le potentiel d’efficience et de performance du cerveau et des muscles. Elle améliore le flux de la circulation sanguine et affine les processus de conscience : temps de réaction, vigilance, sens, agilité, force, endurance, réflexion.
    Mal utilisée ses dangers sont :
    une hyperventilation menant à oedèmes, ruptures d’anévrismes, arrêts cardiaques…
    Elle est atteinte en doublant la respiration neutrale par 2 dans un premier temps (+1 ou phase 1) puis encore par 2 (+2 ou phase 2).
    En conjonction avec d’autres pratiques, elle peut-être utilisée pour accroître la précision des sens, canaliser les ressources internes ou simplement controller le flux de l’adrénaline dans le courant sanguin.

    Respiration Négative (-) :
    Elle est soustractive. Elle est atteinte en ralentissant la respiration neutrale par fractions spécifiques. La ralentir de moitié est la phase 1 (-1) et la ralentir de un quart est la phase 2 (-2). En passant de la respiration Neutrale à la respiration Négative, le sujet expérimentera d’abord une sensation de calme. Le novice aura tendance à tomber dans le sommeil, mais juste avant que ce ne soit le cas, il expérimentera une brève période d’extension de la perception mentale et de la conscience (le phénomène est le même chaque fois que l’on s’endort).
    Quand elle est maitrisée ces effets sont, l’appaisement du mental, l’accroissement de la perception psychique, la possibilité de controller les battements cardiaques et l’afflux du sang aux extrémités (du corps), l’aptitude à diriger vers autrui son contenu psychique, tomber en état de catalepsie, ou controller le flux du temps (temps subjectif).
    Ses dangers sont le risque d’une hypoventilation non controllée pouvant mener à la détérioration des tissus cérébraux, épilepsie, coma, crise cardiaque…

    En accroissant le flux de l’oxygène dans l’un ou l’autre des hémisphères cérébraux (obstruction d’un canal respiratoire du nez), il est possible d’accroître les qualités et influences de ces hémisphères en particulier.

  19. Orphée dit :

    Ok, j’arrête avec toi vu que tu es vraiment trop fort pour moi :-) et que le paranormal n’existe pas.
    Pourquoi donc débattre plus longtemps ?
    Pour ce qui est de la technique, t’inquiête pas trop pour moi ;-) tu veux faire un comparatif qu’on rigole un coup, histoire de voir si un irrationnel peut arriver à « réaliser du rationnel » dernier cri ? justement ça tombe bien, j’ai même fait un petit blog pour ça et mis quelques petites vidéos sur youtube …
    Suis-je le seul ? non, pas vraiment du tout. Y’a plein de « rêveurs » comme moi dans la technique mais, visiblement, nous ne devons pas vivre sur la même planête !

    Débat (avec toi) terminé pour moi, désolé.

  20. Orphée dit :

    Tiens Ken(le message précédent s’adressait une foi de trop, à Nemrod) peux-tu m’envoyer un mail à orphee-reunion arobase hotmail.fr ?

    Merci

  21. Orion-e dit :

    Un cas à vous soumettre: Matthieu Ricard

    Qui est-il?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Ricard

    Nemrod, que penses-tu de la valeur scientifique de cette étude? :-) On est loin d’Oprah, avoue…

    http://www.pnas.org/content/101/46/16369.full.pdf

  22. NEMROD34 dit :

    « Ok, j’arrête avec toi vu que tu es vraiment trop fort pour moi et que le paranormal n’existe pas.
    Pourquoi donc débattre plus longtemps ? »

    Parce que peut-être qu’il existe …
    Moi je dis toujours « jusqu’à preuve du contraire », j’envisage donc qu’il puisse exister, et en discutant avec des gens qui y croient je pourrais peut-être obtenir une info qui me ferait changer d’avis.
    Aussi parce que c’est agréable, j’apprends quand même des choses au passage, même si je ne finit pas convaincu.
    Pourquoi cesser une discussion si on ne peut pas convaincre ?
    Quel intérêt de convaincre quelqu’un ? Il vaut mieux une démonstration scientifique sans faille non ?

    « Y’a plein de “rêveurs” comme moi dans la technique mais, visiblement, nous ne devons pas vivre sur la même planête ! »
    Je te rassure je rêve aussi, beaucoup d’un tas de choses.
    Je ris, je m’amuse, j’aime le sexe opposé, j’ai une copine, je bois un coup de trop de temps en temps, j’aime la bonne bouffe, je fais beaucoup le con ect.
    Ca ne m’empêche pas de veiller à raisonner logiquement.

    « Nemrod, que penses-tu de la valeur scientifique de cette étude? On est loin d’Oprah, avoue…

    http://www.pnas.org/content/101/46/16369.full.pdf »

    Je lirais et te donnerais mon avis à l’occasion, mais premier constat : c’est un croyant.

  23. Orphée dit :

    « mais premier constat : c’est un croyant. »

    NAVRANT :-)

    Mais il lira sans doute de la même façon qu’il lit (ou regarde) les autres choses: on oublie ce qui gêne …

    NemRod, si tu veux vraiment discuter, débrouille toi pour répondre correctement aux affaires avancées:

    A)dans l’affaire robot-poussin, un individu semble avoir démontré qu’il pouvait se créer une relation affective entre un objet théoriquement propulsé par le « hasard » et un poussin. Tu m,as présenté un lien qui voulait démontrer que le fait d’avoir un résultat global dans un coin était parfaitement explicable, je t’ai répondu qu’il y avait quatre coins dans un carré (ce qui a d’ailleurs été soulevé par d’autres intervenants sur le site même où tu étalais cette supposée « preuve inverse »)
    Le lien http://www.youtube.com/watch?v=sfPhQ4xWgRA

    B) sur notre terre il y a quelques centaines de générateurs aléatoires connectés en réseau suite à une démarche faite en 1998. Ceux-ci semblent indiquer qu’il y a un rapport entre la génération « aléatoire » et les évènements importants. Ce projet tu peux le voir ici: http://en.wikipedia.org/wiki/Global_Consciousness_Project
    cela te demanderait-il un effort extraordinaire de trouver une correlation entre les points A et B ? ;-)

    C) expérience d’aspect
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_d'Aspect
    Quelle explication rationnelle peut expliquer un phénomène de ce genre ? :-) (on trouve également des vidéos d’expériences réalisées sur youtube)
    Comme tu liras à ta façon, voici une citation sur les possibilités actuellement envisagées:

    « La première est que l’on doit se contenter d’appliquer des calculs qui donnent des résultats en accord avec l’expérience, sans se référer à une explication tirée de notre logique, « macroscopique » ou autre »

    « La deuxième est que l’intrication a « unifié » les deux objets qui ont été soumis à une interaction : ces deux objets restent « un » malgré leur éloignement spatial (« non-localité de Bernard d’Espagnat »). Cet éloignement peut, en fait, même être temporel : il est fondamentalement spatio-temporel. Aucune explication n’est, pour le moment, donnée à ce qui est considéré comme un résultat d’expérience et non pas une explication ou une interprétation de ce résultat. Cette approche qui veut en final expliquer les faits d’expérience est celle des rationalistes »

    « La troisième consiste à changer notre conception de la causalité et à accepter le principe d’une causalité rétrograde (un flux causal venant du futur et allant vers le passé), qu’on ne peut toutefois assimiler à la « cause finale », « téléologique », des philosophes classiques. Il n’y a personne pour orienter les événements en fonction d’un objectif : la « backward causation » est de nature identique à la causalité telle que nous la concevons (« causalité efficiente » des classiques), à ceci près qu’elle s’exerce à contre-courant par rapport à l’écoulement du temps, et qu’elle « s’additionne » éventuellement à la causalité « classique ». Cette interprétation exige d’admettre que l’irréversibilité du temps n’est vraie qu’à l’échelle macroscopique (seconde loi de la thermodynamique), ce que refusent d’admettre de nombreux physiciens tel le physicien et philosophe Étienne Klein qui souligne que la flèche du temps est, selon lui, inscrite dans les symétries de la physique des particules. Cette interprétation a évidemment un succès certain auprès de ceux qui développent des interprétations ésotériques de l’expérience, l’employant pour rendre « acceptables » des phénomènes parapsychologiques pour le moins controversés dans la communauté scientifique  »

    Com e pour les points A et B, ne vois-tu toujours pas venir un parralèle ? non ? desespérant ! :-)

    C)merci de bien vouloir te renseigner sur ce qu’est la science et sur son approche rationnelle avec preuves à l’appui :-)  »
    Voici un petit lien assez clair qui pourra combler tes lacunes apparentes: http://www.youtube.com/watch?v=o5ZRX2wSjEs

    pour le reste je ne répondrais pas à tes questions posées plus haut, du genre si la goutte d’eau s’évapore :-) parce que j’estime que tu ne fais vraiment pas d’effort, te limitant à traduire mot à mot sans vouloir saisir le sens véritable. Si tu étais plus honnête je l’aurais fait avec plaisir.
    Sur ce, bon appétit !

  24. Orphée dit :

    PS:

    Global Consciousness Project (en anglais)

    http://www.youtube.com/watch?v=cnvJfkI5NVc

  25. NEMROD34 dit :

    « “mais premier constat : c’est un croyant.”

    NAVRANT

    Mais il lira sans doute de la même façon qu’il lit (ou regarde) les autres choses: on oublie ce qui gêne … »

    Orphée une nouvelle fois : je t’ai fait quelque chose de personnel ?
    Ou tu ne peux juste pas supporter qu’on adhère pas a ta croyance du psi ?
    Non parce que là ça commence à se voir …
    Et je lirais quand je le voudrais et normalement, arrête tu est vraiment nul en voyant, télépathe, psy.
    Alors respire un grand coup est si grave que moi je ne crois pas au psi ?

    Dans A où est la question ?
    Bon à tout hasard : cette expérience a des problèmes de méthodologie, d’autres expériences (celle-ci en améliorée) ont été proposés, voudrait-tu affiner la chose ?
    Le but étant d’arriver à une expérience où rien ne pourra mis en cause pour invalider les résultats, quels qu’ils soient.

    « cela te demanderait-il un effort extraordinaire de trouver une correlation entre les points A et B ? »
    Alors déjà je ne vois pas en quoi ce que moi je trouverais pourrais changer quelque chose, je n’ais pas la prétention d’avoir cette importance.

    Ensuite je te cite :
    « Ceux-ci semblent indiquer qu’il y a un rapport entre la génération “aléatoire” et les évènements importants. »

    Semblent…

    Même toi tu n’y crois pas, pourquoi perdre du temps avec un semblant de preuve ? Moi je n’en ai pas l’intention, si tu peux amener des résultats significatifs, vraiment significatifs, là je m’y intéresserais.

    C) t’es un marrant Orphée …
    Je te cite au tout début de la réponse précédente:
    « Mais il lira sans doute de la même façon qu’il lit (ou regarde) les autres choses: on oublie ce qui gêne … »
    Tu me prend pour toi ?

    Voilà la suite que tu a cahé:
     » Cette approche, dérivée de l’interprétation de Copenhague, est la plus communément admise parmi les physiciens (« Calcule et tais-toi ! », attribuée, probablement à tort, à Richard Feynman). Elle est fondée sur le fait qu’aucune explication des phénomènes EPR ne donne lieu à des vérifications ou des prédictions mesurables. En conséquence, la majorité des physiciens considère que les explications de cette expérience tombent en dehors du champ de la science (voir le critère de réfutabilité de Karl Popper). En effet, la majorité des explications manquent de formalisation théorique, et pour celles qui en possèdent, ne proposent pas de vérifications mesurables. Il s’agit donc ici d’une approche empirique, visant à éviter toute dérive en dehors du champ de la science. »

    Au cas où tu ne verrais pas :
    « En conséquence, la majorité des physiciens considère que les explications de cette expérience tombent en dehors du champ de la science (voir le critère de réfutabilité de Karl Popper). En effet, la majorité des explications manquent de formalisation théorique, et pour celles qui en possèdent, ne proposent pas de vérifications mesurables.  »

    « Mais cette interprétation est surtout en contradiction flagrante avec les résultats même des expériences telles que celles-ci ont le plus souvent été réalisées : la ligne d’univers qui relie les événements « mesure P1″ et « mesure P2″ de l’espace-temps est une courbe de genre espace. Car, pour infirmer une interprétation alternative possible des corrélations observées au cours de ces expériences, les expérimentateurs se devaient absolument de montrer que la « causalité » relativiste ne pouvait pas expliquer, au moins en partie, ces mêmes résultats, y compris par des scénarios du genre : « photon ν1 informant, par quelque processus relativiste que ce soit, le photon ν2 de son état quantique après la première mesure… » Mais, il est parfaitement clair que les précautions prises par les auteurs de ces expériences pour éliminer toutes les explications de type « causale » relativiste éliminent en même temps toute explication de type « rétro-causale ». Finalement, ce type de conception ne se réfère pas vraiment aux expériences ayant réellement été réalisées, amène des interprétations à la limite de la science, relève même dans certains cas de la pseudo-science, mêlant la physique quantique à un débat qui n’est pas le sien.
    Quoi qu’il en soit, aucun physicien ne pense que les résultats des expériences EPR en général, et de l’expérience d’Aspect en particulier, qui sont en parfait accord avec l’interprétation de Copenhague de la mécanique quantique, ne remettent en cause, de quelque façon que ce soit le principe de relativité selon lequel nulle forme d’énergie (matière ou force), et par conséquent, nulle information utilisable, ne peut se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière, ni, en conséquence, le principe de causalité relativiste qui en dérive. Il est en effet facile de montrer que l’intrication quantique ne peut être utilisée pour transmettre de façon instantanée quelque information que ce soit d’un point de l’espace-temps à un autre ! »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/E.....039;Aspect

    Paragraphe: La causalité relativiste est-elle remise en question par l’expérience d’Aspect ?

    Voici ce que tu as oublié de citer …
    Mais je suppose que tu ne l’as pas fait exprès, pour que celui qui ne clique pas et ne cherche pas ne retienne que ça.
    Parce que toi jamais tu ne cacherais les informations qui te gênent… Hein ?

    « Com e pour les points A et B, ne vois-tu toujours pas venir un parralèle ? non ? desespérant !  »
    Si, je vois un parallèle : croyance, mauvaise foi, désinformation par omission alors qu’on en accuse les autres à l’avance … Je vois parfaitement bien…

    « C)merci de bien vouloir te renseigner sur ce qu’est la science et sur son approche rationnelle avec preuves à l’appui :-)
    Voici un petit lien assez clair qui pourra combler tes lacunes apparentes:  »

    Vu ta façon, aux antipodes de l’honnêteté intellectuelle, de transmettre l’information je pense que je vais m’en passer. ;-)

    « pour le reste je ne répondrais pas à tes questions posées plus haut, du genre si la goutte d’eau s’évapore parce que j’estime que tu ne fais vraiment pas d’effort, te limitant à traduire mot à mot sans vouloir saisir le sens véritable. Si tu étais plus honnête je l’aurais fait avec plaisir. »

    Et il me parle d’honnêteté… On croit rêver…
    Existe t’il un seul psiphile honnête, ouvert d’esprit au point d’envisager qu’il se trompe et qui face vraiment de la science ?