Pseudo-scepticisme et pseudo-zététiciens

Rédigé par Basile le — Publié dans Parapsychologie

Un nouveau site a vu le jour récemment: Pseudo-Scepticisme.com; il n’est pas si nouveau que cela car, hormis quelques articles, il s’agit d’une reprise du Blog Zététique, Science et Parapsychologie du Groupe Étudiants de l’Institut Métapsychique International (GEIMI), ainsi que d’autres articles publiés sur le site de cette fondation dévolue à la recherche en parapsychologie. Le but de ce nouveau site est de critiquer les dérives du scepticisme et de la parapsychologie, en se voulant neutre et factuel. Mais peut-on être neutre quand on est des étudiants en parapsychologie? Avec leur volonté d’être de «vrais» zététiciens, dans la lignée d’un Marcello Truzzi (1935-2003; photo Tricksterbook) plutôt que d’un Henri Broch, ces étudiants ont tout juste réussi à miner le dialogue avec les zététiciens français. Dans ce billet, nous nous proposons de faire un bilan en analysant le passif et l’actif.

Zététique, pseudo-scepticisme et anomalistique

Tout d’abord, il faut signaler qu’il n’y a pas qu’une seule zététique, celle de «l’art du doute» que le biophysicien Henri Broch a choisi d’enseigner à Nice et d’égrener un peu partout. Mais c’est en fait le sociologue et prestidigitateur Marcello Truzzi qui sortit le terme de son passé grec. En 1975, la première revue de l’organisme sceptique CSICOP (toujours le plus puissant au monde sous le nom de Committee of Skeptical Inquiry) portait pour nom The Zetetic, avant d’être renommé Skeptical Inquirer. Mais c’est surtout la revue Zetetic Scholar (1978-1987, disponible ici), toujours avec Truzzi, qui est représentative de cette autre zététique. Sceptiques et parapsychologues pouvaient en effet s’y côtoyer cordialement en élaborant un dialogue de haut niveau sur les «anomalies», c’est-à-dire les données qui n’entrent pas encore dans le giron scientifique.

La zététique de Truzzi est aussi un «art du doute», une authentique critique des assertions des tenants des pseudo-sciences. Mais elle se prévaut aussi de quelques directives supplémentaires: le principe de symétrie (la critique s’applique aussi aux assertions des sceptiques); la critique du pseudo-scepticisme (les assertions de personnes qui se proclament sceptiques mais dont la rigueur scientifique laisse à désirer); et la promotion d’une anomalistique (une science exploratrice qui ne rejette pas les supposées anomalies en s’appuyant sur des jugements a priori).


On voit bien que la zététique de Truzzi est plus alléchante pour des tenants des pseudo-sciences, qui y retrouve l’ouverture tant recherchée, tout en pouvant se croire au-dessus de la mêlée et du bon côté de la rigueur scientifique. Il est également évident que la zététique de Broch, où les autres sceptiques sont à l’abri d’être taxés de pseudo-scepticisme, où le corporatisme gagne sur la critique interne, et où l’exploration scientifique des anomalies est continuellement ramenée à des tours de foire («debunking»), cette zététique-là leur paraît une usurpation de la notion promue par Truzzi.

Néanmoins, cette division du scepticisme se répercute aussi dans une division de la parapsychologie, ce qui ne va pas sans complexifier les apparences. Les médias présentent généralement le débat sur les parasciences sous forme de «camps» de sceptiques et de parapsychologues prêts à se mettre sur la gueule. Or, il y aurait des confusions créant cette opposition stérile (extrait d’ici):

«Les pseudo-parapsychologues sont généralement des praticiens du paranormal (voyants, guérisseurs, etc.) plus ou moins illuminés, persuadés que les phénomènes paranormaux sont « prouvés » mais que les scientifiques et les sceptiques bornés refusent de voir la réalité en face. Certains de ces pseudo-parapsychologues se passent d’ailleurs parfois allègrement de toute référence au domaine scientifique, préférant se référer à la preuve que serait censée constituer l’expérience personnelle. Il y a bien entendu chez un certain nombre de ces pseudo-parapsychologues des charlatans qui exploitent la crédulité et la souffrance humaine.»

Les pseudo-sceptiques quant à eux peuvent être classés en deux catégories. Le pseudo-sceptique néophyte: il ne connaît rien à la parapsychologie et à l’étude scientifique des phénomènes dits paranormaux et critique a priori toute allégation paranormale de par sa formation scientifique. S’il se permet une telle critique, c’est qu’il pense connaître la parapsychologie alors qu’en réalité il critique la pseudo-parapsychologie. La deuxième catégorie de pseudo-sceptique est plus complexe. Il s’agit des sceptiques décrits et critiqués par Truzzi qui utilisent le scepticisme pour effectuer un profond travail de désinformation envers la parapsychologie.»

Des débuts controversés

Le site pseudo-scepticisme.com n’est donc que la mutation d’un blog créé en septembre 2007 et intitulé, à l’origine, Blog Zététique. Cela n’a pas manqué de faire réagir les membres de l’Observatoire Zététique qui ont suspecté que l’emploi de ce mot-clef était motivé par une envie de semer la confusion, et en particulier en gagnant des places sur Google. Pour renforcer cette apparence d’usurpation, ils en ont profité pour renommer leur propre blog, consacré à la diffusion d’infos fraiches sur les nouveautés sur leur site, Blog Zététique, alors qu’il n’avait pas ce nom jusque-là (sinon peut-être en privé). Du coup, le premier blog s’est rebaptisé «Blog Zététique, Science et Parapsychologie» en justifiant, dès le premier article, de son inscription dans la lignée de Truzzi antérieure à la zététique de Broch. Bref, une étrange querelle sur la forme et encore loin du fond, qui préfigure déjà la suite.

Plus étrange encore, ce Blog a commencé par être anonyme. D’après une des versions de l’histoire, il s’agit d’une initiative d’au moins deux membres du Groupe Étudiants de l’IMI. Après quelques mois, tout le groupe s’est rattaché à ce blog officiellement, en en faisant la partie publique de leur pôle «scepticisme et non-psi», par lequel ces étudiants se forment aux débats et controverses en parapsychologie, tout en étudiant «ce qui a l’apparence du psi mais n’en est pas». Toutefois, pour les forcer à briser cet anonymat, et pour montrer que ce site prétendument neutre et objectif était en réalité produit par un groupe de «tenants», l’Observatoire Zététique, par l’intermédiaire de Nicolas Vivant, a tout simplement retracé les IP des auteurs. Cette pratique, au moins moralement condamnable, a permis de se rendre compte qu’au moins un des articles avait été publié à partir d’un ordinateur de l’Institut Métapsychique International!

Dans ces deux situations – pour le nom du blog et pour l’anonymat –, la conduite des membres du GEIMI comme celle de ceux de l’OZ nous paraît de même valeur. Les uns auraient dû plus réfléchir à leur O.P.A. sur la zététique, et à cet anonymat qui est très relatif sur Internet; et les autres auraient pu montrer l’exemple en matière d’honnêteté intellectuelle. Balle au centre.

En attendant, l’affaire est-elle réglée parce que les auteurs du Blog sont des étudiants se formant à la parapsychologie scientifique? N’est-il même pas essentiel qu’on lise ce qu’ils écrivent et qu’on critique le fond? La plupart des sceptiques français considèrent que le dialogue est maintenant clos, après avoir lancé quelques propos discréditant (voir des exemples ici: «Vous bannissez des commentaires de sceptiques», «Vous faîtes ça pour gagner de l’argent», «Vous méprisez les sceptiques», «Vous vous acharnez contre l’Observatoire Zététique», etc.).

Un nouveau départ?

Depuis quelques jours, le blog est donc devenu un site, ce qui a l’avantage d’améliorer la présentation des articles, mais le fâcheux désavantage de supprimer les commentaires croustillants. Le nom du site affiche clairement qu’il s’agit de critiquer le pseudo-scepticisme. Les auteurs du site sont répertoriés comme étant les membres du GEIMI, dans une affiliation aux Skeptical Investigations, un site anglais monté et soutenu par des parapsychologues (dont le prix Nobel Brian Josephson) pour critiquer ces mêmes dérives du scepticisme. Plus d’ambiguïtés justifiant le boycott. Mais quel sceptique s’abaissera à discuter avec un parapsychologue qui critique ses confrères?

Il n’y a pas que du nouveau, puisque, comme nous l’avons dit, les articles de fond ont tous été repris, ajoutés à d’autres en provenance du site de l’IMI. Cependant, parmi les nouveautés, on observe une page d’accueil épurée proposant des citations de sceptiques critiquant d’autres sceptiques, ou exposant des principes «pro-scientifiques» plutôt que «pro-parapsychologie» ou «pro-scepticisme».

Dans la rubrique «Sceptiques?», chacun pourra vérifier si tel organisme ou tel individu médiatique applique vraiment le scepticisme objectif dont il a la prétention. Cette rubrique est bien commode pour trouver tous les articles associés à un organisme, et pour se rendre compte qu’en France, il n’y a pas vraiment de chercheurs ou d’organismes qui tiennent la route (comparativement à certains de leurs homologues germaniques ou anglo-saxons).

Dans la rubrique «Articles et dossiers», on trouve l’ensemble des critiques des travaux et arguments qui parasitent le vrai scepticisme: les pseudo-critiques de Broch à l’encontre de Rhine, Bender ou des méta-analyses en parapsychologie; les protocoles amateurs de l’Observatoire Zététique; la désinformation scientifique façon AFIS; des échos de controverses autour des sceptiques anglo-saxons médiatiques, etc. Les articles (actuellement 36) sont généralement longs et écrits dans un style un peu lourd (genre: ils disent ça, on répond ça; etc.). Toutefois, ils sont toujours accompagnés de nombreuses références qui montrent qu’il y a un véritable travail, et qui ne s’agit pas que d’un pur exercice de rhétorique. La prouesse est d’avoir su garder un ton neutre et cordial face aux remarques pour le moins «désobligeantes», voire mensongères, présentes dans les articles critiqués ou les commentaires.

La rubrique «Un autre scepticisme» est peut-être la plus étonnante. Les auteurs se montrent capables de soutenir un membre de l’OZ ayant publié, dans une revue de parapsychologie, une critique d’un travail du biologiste Rupert Sheldrake qui fait pourtant partie de leur comité de parrainage! Non seulement ils ne se montrent pas fermés à la critique «quand elle est bien faîte», mais ils produisent leurs propres critiques de travaux de parapsychologie. Par exemple, cet article cassant les travaux de Cox, souvent cités, sur les prémonitions d’accidents de train. On regrettera en revanche que les articles de ce type ne soient pas plus nombreux, et qu’ils ne mènent pas à des publications dans des revues à comité de lecture.

Une dernière rubrique traite de l’actualité. Comme ils ne sont encore qu’au démarrage, on ne trouve qu’un seul article vantant un récent numéro de la revue de l’AFIS qui a même invité une parapsychologue de la Koestler Parapsychology Unit d’Edimbourg à discuter des croyances au paranormal.

Mais que fait la police (intellectuelle)?

Le comportement des sceptiques français a été décevant. Pas chez tous, car certains (comme Géraldine Fabre ou Florent Tournus de l’OZ) ont posté des commentaires sur le blog, invitant même à faire ensemble l’analyse critique de travaux en parapsychologie. Mais ils ont dû s’incliner devant la politique de leur maison qui trouvait ces pseudo-zététiciens «trop polémiques»!

Quand on regarde le bilan des échanges avec les sceptiques, on constate qu’ils ont tous été informés des critiques qui leur étaient faites, et qu’aucun n’a vraiment répondu. Aucun non plus n’a admis, qu’il n’y avait pas de réponse à faire tant la critique était justifiée. Et personne n’a publié de correctif pour les erreurs avérées. Non, tous se sont murés derrière des prétextes bateaux ou tout simplement derrière le silence. On remarque par exemple que la thèse de Richard Monvoisin, avancée comme le porte-étendard de la pédagogie zététique, a fait l’objet d’une longue analyse montrant qu’elle est minée d’erreurs passées inaperçues devant un jury déjà tout acquis à sa cause.

Aucune réponse de Monvoisin. Les quelques travaux expérimentaux de l’OZ se sont révélés être bien loin des exigences de la science, avec notamment des événements mettant la valeur de l’expérience en péril qui ne furent pas directement relatés dans le compte-rendu. Mais l’OZ continue sa route, présentant toujours sa démarche «expérimentale» lors de colloques ou de conférences comme une bonne manière de régler le sort des assertions pseudo-scientifiques. Tant que les «sceptiques» réagiront par l’ignorance et le dédain, ils donneront raison au qualificatif de «pseudo-sceptiques».

Le site pseudo-scepticisme.com, qui ne pourra pas éviter d’être qualifié de «polémique», a le mérite de montrer l’écart entre les prétentions des discours sceptiques et les dérives qui peuvent les accompagner. Il met en évidence le manque de critiques internes tant chez les sceptiques que chez les parapsychologues, et la nature explosive de ce processus «réflexif» qui oblige à ne pas admettre chez soi-même ce qu’on dégomme chez les autres. Pourtant, ce site reste le produit de jeunes parapsychologues qui proposent surtout de remplacer le pseudo-scepticisme par la parapsychologie. Par leur départ controversé, ils n’ont pas réussi à créer ce dialogue entre scientifiques, cette plateforme que pouvait être le Zetetic Scholar de Truzzi. Ce nouveau site peut-il changer la donne?


Lire aussi:


590 réponses à “Pseudo-scepticisme et pseudo-zététiciens”

  1. Robert dit :

    ****As-tu une formation scientifique Nem****

    ****Sinon, tu es un pseudo sceptique, rien d’autre****

    Tout ce qui concerne le paranormal n’est pas scientifique, nous sommes là dans le domaine du hobby, il n’est donc pas besoin d’avoir une formation de scientifique pour être sceptique. Comme je l’ai déjà maintes fois dit la science ne peut pas traiter de choses inexistantes.

  2. Orox le zinzin dit :

    Le post 575 s’adresse à Robert, pas à toi. Il est assez grand pour répondre tout seul.

    « Tu sais comment je vis? »

    - Pourquoi, c’est censé être intéressant?

  3. Orphée dit :

    Nemrod écrit:

    « Non, et je comble cette lacune (ne pas avoir de formation scientifique), cela dit apprendre la méthode de base de la science et apprendre à raisonner ça va assez vite. »

    Ah bon ? A ta place , j’irais pas crier ça sous les toits ;-)

    « Et en quoi je serais incapable d’aborder un sujet paranormal avec la méthode scientifique ? »

    pour la simple raison qu’un scientifique est sensé traiter des données sans a priori ce qui n’est absolument pas ton cas.

    (à l’intention d’Orphée) « Je te prends pour quelqu’un aveuglé par ses croyances et qui donc raisonne mal, rien de plus »

    Comique :-) pourrais tu donc, de manière scientifique, me montrer quelles sont mes croyances ? Si non il serait bon que tu retournes ta phrase vers toi-même.

    « En revanche on peu facilement compter les insultes que tu me balances constamment »
    Orphée ne fait pas dans l’insulte, il s’amuse à jouer avec les mots ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Mais je comprends fort bien que l’art n’est pas la tasse de thé des rationalistes: ils préfèrent la jeter que d’y poser leurs oreilles ;-)

    (sur le fait que le plaignant insulteur se plaint d’être insulté) « Ca prouve que c’est un être humain qui en marre de se faire insulter gratuitement. »

    Oh que non ! Cela prouve que l’individu ne se remet pas en question, rien de plus. Et si vous vous sentez insulté profitez en pour considérer comment des gens honnêtes peuvent à leur tour se sentir insultés par votre ridiculisation de leur expérience.

    (en réponse au dégout et à l’amertume de Nemrod vue par Orox) « Et psychologie et télépathie de comptoir, tu peux pas t’en passer hein ? Tu le connais ? Vraiment ? Tu me connais ? Vraiment ? Tu sais comment je vis ? Ce que je fais ? Mes gouts en matière de femmes ? Quelle musique j’écoute ? Combien j’ai d’amis ? Pareil pour Robert ou d’autres ? « 

    C’est marrant ce problème que tu veux absolument cacher et qui ressort systématiquement. Ça doit être ta fidélité à toi-même ;-)

    Robert écrit:
    « Tout ce qui concerne le paranormal n’est pas scientifique, nous sommes là dans le domaine du hobby, il n’est donc pas besoin d’avoir une formation de scientifique pour être sceptique. Comme je l’ai déjà maintes fois dit la science ne peut pas traiter de choses inexistantes. »

    N’importe quoi ! pétition de principe comme d’habitude.

  4. NEMROD34 dit :

     » Ah bon ? A ta place , j’irais pas crier ça sous les toits  »

    Et pourquoi ça ? On me demande je réponds, reste que si mes arguments ne sont pas valables il faudra le démontrer …
    Tu vois ce que je ne connais pas je l’apprend, c’est ça qui me fait avancer, pas je sais parce que je crois et donc je n’ais rien à apprendre.

     » pour la simple raison qu’un scientifique est sensé traiter des données sans a priori ce qui n’est absolument pas ton cas.  »

    Une fois de plus peux-tu démontrer ce que tu avances ?

     » Comique pourrais tu donc, de manière scientifique, me montrer quelles sont mes croyances ?  »

    Il suffit de te lire, si ne connais pas le sens du mot croire prends un dico.

     » Orphée ne fait pas dans l’insulte
    On ne doit pas lire les mêmes commentaires, quelqu’un d’autre que Robert et moi l’a relevé aussi …  »

    Tu en est à ne même pas voir ce que tu écris ?

     » Cela prouve que l’individu ne se remet pas en question, rien de plus.  »

    Parce qu’orox et toi n’insultez personne et vous remettez en question ?
    Décidément, vous êtes des drôles.

     » Et si vous vous sentez insulté  »

    Quand on m’insulte, je me sens insulté oui. C’est hallucinant de se mentir autant, vraiment.

     » Comment des gens honnêtes peuvent à leur tour se sentir insultés par votre ridiculisation de leur expérience.  »

    Tu peux me montrer ce que je ridiculise ? J’apporte des hypothèses bien plus économiques que ta spiritualité à deux bales, c’est ridicule ?
    On a pas le même sens du ridicule.
    Je vais te dire ce qui est ridicule, prendre le fait de faire un portrait-robot avec talent pour de la voyance…

     » C’est marrant ce problème que tu veux absolument cacher et qui ressort  »

    Qu’est-ce qui ressort ? Du dégout de quoi ? Quelle amertume ?
    Une fois de plus vous pensez me connaitre mieux que je me connais ? Vous croyez savoir mieux que moi ce que je pense ?
    Vous faites pitié à insister autant à être ridicule.

     » Comme je l’ai déjà maintes fois dit, la science ne peut pas traiter de choses inexistantes. »

    N’importe quoi ! pétition de principe comme d’habitude.  »

    Su tu es en mesure de démontrer l’existence d’un seul objet de tes croyances fais le, ce sera un plaisir.

    Et encore quelques post de vide absolut, pas l’ombre d’un argument alors on attaque les gens qui sont pas d’accords.
    Toujours aussi pitoyable.

  5. Amé dit :

    Nemrob34 , pour un conférencier, vous êtes vraiment très énervant ,voir pire, je vous assure à lire vos posts , on se croirai sur une cour d ‘école primaire en plein réglement de compte!!!

    Mettez vous un peu à la place des internautes !!!
    Votre comportement influence malheureusement les habitués de ce blog, je dis bien à force, à prendre le même pli que vous.!!!

    Votre défaut :vous vous justifiez toujours par rapport à ce que l’ on vous dit Et oui et après ?? L’ impasse, le trou noir.Vos termes prennent des pages consirérables pour arriver nul part.

    Nul absolu, dommage!!!!

    Amé

  6. Orphée dit :

    Nemrod, juste pour le fun, « deux bales » prends deux ailes, non pas parce qu’il y en a deux. Bien entendu je ne dis pas cela pour souligner l’orthographe -qui est extrêmement malmenée par quasiment tous ici- mais afin de te permettre de devenir meilleur tireur ;-)

    Pour le reste non, je n’ai plus rien à dire. La pitoyabilité monumentale tu en fais la démonstration absolue parfaite et je te la laisse avec plaisir. Sois scientifique mon petit, cela permettra à d’autres de se prévaloir de ne pas l’être :-)

  7. Orox le zinzin dit :

    Je tiens à préciser que je n’insulte jamais personne. Ce sont des erreurs de typographie. Ca arrive fréquemment dans le domaine de l’imprimerie, comme Robert m’a expliqué. :-)

  8. alfa dit :

    vaste sujet , je prends mon soufle allons y …

  9. alfa dit :

    voila il y a deux courants qui s opposent ceux qui attestent d une réalitée du paranormal ou tout au moin d une éventuelle réalitée de ce que l on appel aujourdhui paranormal (catégorie dans laquelle je me range )et ceux qui réfutent sistématiquement l hypotèse pour la simple raison que celle ci n est pas encor démontrable . ok à partir de la s en tire une simpple conclusion de touts temps il y a eu des évolutions de la science ,des découvertes et des remises en question , bien entendu notre époque présente ne fait pas exeption à la regle qui oserait l affirmer par conséquent il y aura toujours des sceptiques concernant des faits provenant d une réalitée encor non determinée d un point de vue purement scientifique , d ailleur de quel coté se seraient rangés les zététiques à l époque du débat terre ronde terre plate ? bien évidemment du coté de la théorie terre plate puisqu il n était pas possible de démontrer que celle ci était ronde en ne la voyant pas de l espace nous pourions citer bien d autres exemples du meme type mais arretons nous la pour le moment conclusion la zetetique n est pas toujours inutile car le doute est toujours permis mais en aucun cas elle n est constructive par rapport au monde complexe qui nous entoure et dont ne l oublions pas aucune réalitée absolue ne peu pour l instant etre totalement constatée tout au plus une parcelle de réalitée encor inconnue pour la plupart de ces éléments et dont nous ne persevons que la partie visible et identifiable de l iceberg qui peu à peu se dévoilera à nous comme un glacier au fur et à mesure de sa fonte sauf que celui ci est encor tres tres tres tres ….gros !!!

  10. Robert dit :

    **** d ailleur de quel coté se seraient rangés les zététiques à l époque du débat terre ronde terre plate ? bien évidemment du coté de la théorie terre plate puisqu il n était pas possible de démontrer que celle ci était ronde en ne la voyant pas de l espace****

    Parce que tu crois qu’on a attendu de la voir depuis l’espace pour savoir que la terre est spérique (et non pas ronde); Il te faut réviser ton histoire.

    J’aime bien la comparaison avec l’iceberg, en ce qui concerne « l’iceberg » du paranormal on attend toujours d’en voir une partie émerger.

  11. Aurel dit :

    eh oui car même plate elle pouvait être ronde…
    il n’y a que les hébreux il me semble qui ont une terre plate et carré! :)

    de plus l’histoire Galilée longuement débattue ici n’est pas un très bon exemple.
    C’était plus à l’origine un conflit de scientifiques (comme souvent), dont certains jésuites, auquel s’est greffé d’autres écrits de GG, plus insultants pour l’autorité de l’Institution.

    après une fois que le conflit est amorcé, ça part n’importe comment, et surtout très loin du réel problème.

  12. Monvoisin Richard dit :

    Bonjour
    vous écrivez « On remarque par exemple que la thèse de Richard Monvoisin, avancée comme le porte-étendard de la pédagogie zététique, a fait l’objet d’une longue analyse montrant qu’elle est minée d’erreurs passées inaperçues devant un jury déjà tout acquis à sa cause. Aucune réponse de Monvoisin. »

    J’espère que vous aurez non seulement la correction de changer ce passage, mais aussi d’indiquer ma réponse que je vous ai posté le 20 mai 2010. Au cas où vous aillez égaré le courrier, elle est disponible ici : Réponse aux critiques de ma thèse, dédicace au GEIMI http://www.zetetique.info/archives/00000171.html

    Merci

  13. Orphée dit :

    Tiens, encore un qui a le courage de ses opinions ! merci donc pour le lien.

    Une chose étrange est que vous avouez vous-même ne pas être particulièrement interessé par l’étude des phénomènes paranormaux. Même si vous semblez afficher une certaine modération, ne croyez vous pas qu’il vous ne vous faudrait pas écrire: « mais c’est évident que les recherches sur ce que les gens pensent être des états modifiés de conscience ne peuvent qu’être intéressantes pour la psychologie » ?
    Dans ce cas, quels arguments avez vous pour appuyer cette affirmation qui sous entend par elle même que les preuves de ce bien-psychologique existeraient alors que les preuves d’une réalité expérimentale de cette expérience seraient introuvables ? ne croyez vous pas que vous jouez sur des tableaux incompatibles et qu’il est raisonnable de croire que c’est votre partisantisme qui vous fait prendre ? ;-)

  14. Orphée dit :

    Par contre vous écrivez quelque chose à quoi je souscris à cent pour cent:

    « Je n’ai pas de conseil à vous donner, mais le voici quand même : si vous souhaitez faire de la parapsy un champ de recherche reconnu et moins folklorique, n’acceptez plus les émissions minables et conspuez le recours aux parapsychologues improvisés qui défilent sur nos écrans dans des émissions présentées par Dechavanne. Le regard sur la parapsychologie commencera alors à changer, à mon avis »

    Car, effectivement, il y a un gros problème à présenter le paranormal au grand public: il faut que ça en jette, le discours n’est qu’un support, une animation qu’il faut « aérer » le plus possible. Le public se fout des preuves et de la méthodologie, il attend Dieu ou celui qui l’abattra, et si les deux sont présents il en sera encore plus heureux.
    Seulement il ne faut pas se baser sur le spectacle pour établir une vérité: le paranormal ressemble souvent à un cirque mais ceux qui le vivent n’en sont pas forcément les spectateurs avides. Prenez les données chiffrées (qui existent) , faites vous-même des expériences ou observez les mais, de grace, ne vous réfugiez pas derrière un savoir tout pré-digéré.
    « Dieu » m’a parlé un jour. Je peux concevoir qu’il n’était pas dieu, je peux concevoir qu’il ne m’a pas parlé mais je ne peux pas dire que je n’ai rien entendu et je ne peux pas plus affirmer que les dizaines d’autres expériences que j’ai eu n’ont jamais existé.