Le Saint Suaire de Turin (encore) reproduit par un scientifique

Rédigé par JC le — Publié dans Insolite

saint suaire turinLe Saint Suaire de Turin, cette pièce de tissu de lin de 4m40 sur 1m10, aurait été reproduit jusque dans ses moindres détails par Luigi Garlaschelli, un chimiste de l’Université de Pavie. Le résultat est, il faut bien l’avouer, plutôt convaincant et invalide la croyance voulant que le Saint Suaire possède des caractéristiques inexplicables et non reproductibles par des moyens humains.

Le scientifique a réalisé une reproduction grandeur nature qui présente une ressemblance troublante avec le linceul dont la légende dit qu’il aurait été utilisé pour envelopper Jésus après sa crucifixion. (Je ne peux pas reproduire ici la photographie qui compare le Saint Suaire et sa récente reproduction, pour des raisons de propriété intellectuelle, mais vous pouvez voir l’image sur le site DailyMail. La petite photo en illustration provient de Wikipedia.)

Cela dit, toutes les datations au carbone 14 ont permis de déterminer que le Saint Suaire du Turin a été fabriqué aux alentours de l’an 1300. Le chimiste italien précise d’ailleurs qu’il a confectionné cette réplique en utilisant «une méthode très simple» et des «matériaux peu coûteux» couramment disponibles au Moyen-Âge, selon un résumé publié sur le site de la CICAP (traduction Google).

Luigi Garlaschelli présentera les résultats de ses travaux et fera une démonstration de sa méthode lors du XIe congrès du CICAP (Comité italien pour la vérification des affirmations sur le paranormal) qui se tiendra le week-end prochain (9 au 11 octobre 2009).

Bien que les détails du procédé de reproduction du linceul ne soient pas encore connus, la BBC indique que le chimiste a eu recours à un volontaire, dont le corps avait été préalablement enduit de pigments, de même qu’à un masque pour «imprimer» le visage. Les pigments imprégnant le tissu ont ensuite été vieillis artificiellement grâce à un chauffage au four, puis à un lavage.

En revanche, ce n’est pas la première fois qu’on démontre qu’on peut fabriquer simplement une réplique du Saint Suaire de Turin: le zététicien Henri Broch l’a déjà fait à plusieurs reprises (du moins pour le visage du linceul). Voyez cette démonstration d’Henri Broch filmée en 1998 par une équipe canadienne de Canal D, et cette autre vidéo du zététicien diffusée sur la chaîne allemande ZDF en 2006.

Note: j’ai abordé ce sujet à cause de l’aspect apparemment «paranormal» ou «surnaturel» du phénomène, au risque de soulever des questions qui relèvent de la religion (un thème que j’évite de traiter sur ce blog pour diverses raisons, notamment pour la modération des commentaires ;-) ).

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60 réponses à “Le Saint Suaire de Turin (encore) reproduit par un scientifique”

  1. Orpheus dit :

    Bonjour, J’ai lut quelques articles et regardé quelques reportages sur le Saint Suaire. Je ne suis pas un spécialiste de la chose, mais je me pause toutefois une question à propos d’un détail qui n’est pas mentionné ou voir, volontairement oublié par ceux qui ont réalisé ce genre d’expérience. Il s’agit de cet aspect morphologique qu’est l’absence des pouces dû à leurs replis sous les paumes. En effet, il aurait été démontré de façon anatomique que ceux-ci se replient complètement lorsqu’un certain nerf des poignets est sectionné. La question est, est-ce qu’un artiste faussaire aurait à cet époque connu un tel détail anatomique, poussant ainsi aux limites sa supercherie ! De plus, au 12e siècles, ce n’est certainement pas les poignets qui auraient été choisis pour illustrer les points d’entrées des cloues, mais comme on le peignait et sculptait à l’époque, dans la paume des mains. Autre détail oublié, c’est drôle hein !? C’est drôle comment la mémoire des sois disants septiques peut-être sélectives. Un détail qui n’en est pas un.

  2. Orpheus dit :

    Oh, j’oubliais de mentionner un point important. Je ne suis ni partisan et détracteur de l’authenticité du suaire. Soyons honnête, comment se prononcer, à moins de savoir. Je dis bien savoir, car nos opinions n’ont pas la moindre incidence sur l’authenticité ou la non l’authenticité de cet artefact. Non, ce qui me semble mal honnête, c’est de faire une démonstration sans prendre en compte toutes les données parce que cela arrange, vous voyez ? Pour qu’une démonstration soit honnête et sérieuse, il faut faire le tour… C’est en reliant tout les points que l’on peut dessiner une forme d’ensemble. Isolé, les points peuvent ne rien vouloir dire.

  3. NEMROD34 dit :

    « De plus, au 12e siècles, ce n’est certainement pas les poignets qui auraient été choisis pour illustrer les points d’entrées des cloues, mais comme on le peignait et sculptait à l’époque, dans la paume des mains. Autre détail oublié, c’est drôle hein !? C’est drôle comment la mémoire des sois disants septiques peut-être sélectives. Un détail qui n’en est pas un. »

    Et tu affirmes ça sur quelle base ?
    Encore une fois l’expérience est menée avec les moyens de l’époque, et le résultat est plutôt bon.
    Donc en fonction du principe de parcimonie c’est la meilleure hypothèse.

    Ensuite :
    « C’est drôle comment la mémoire des sois disants septiques peut-être sélectives. »

    L’hôpital qui se fout de la charité…
    Tu fais quoi des incohérences anatomiques du véritable saint suaire ?

    T’es pas sélectif toi ?

  4. Orpheus dit :

    J’ai vue ça dans un reportage. La même information était reprise dans un article. Je fais référence biensur, à l’art sacrée qui faisait cours au 12e siècle. Il serait facile de trouver cette information en parcourant les articles sur le WEB, par exemple. L’article et le reportage interviewait historiens et spécialistes en histoire de l’art. Ils étaient catégoriques sur un point. À cette époque, il aurait été inimaginable qu’un artiste reproduise une oeuvre en rapport avec la crucifixion en illustrant un autre endroit que la paume des mains. Cela aurait impliqué une connaissance étant par le fait même le résultat d’une recherche. J’imaginerais bien un certain Léonard de Vinci faire une telle chose. Artiste et anatomiste ! Mais 150 ans plus tard. Enfin, si la datation du Suaire est bonne…

    Comme je l’ai mentionné, je ne suis pas un spécialiste, loin de là ! Je serais intéressé toutefois à en savoir plus sur les « incohérences anatomiques » auxquelles vous faites mentions. Je trouve ça très intéressant, c’est une belle énigme toute cette histoire.

    L’absence des pouces, du fait qu’ils sont repliés, étant le résultat anatomique des poignets percés pauses une véritable énigme non ? Comment le faussaire savait ? C’est cohérent. En fait, je pause la question…

  5. Sextan dit :

    Comme le dit Polenta, Des pollens du 6e siécle et qui ne se trouvent que dans la région de Jérusalem ont été trouvés dans le linceul. Trop fort ces moyennageux qui après avoir roulé quelqu’un dans un linceul vers 1300 dans un drap plein de pollen d’un autre siècle. Par ailleurs on n’explique toujours pas pourquoi l’image est tri-dimentionnelle et imputrescible.
    Il est vrai qu’avec nos connaissances de quelques SEPT siècles plus tard on peut reproduire pas mal de choses. Il faudrait voir dans quelques années a quoi ressemble la chimie de notre ami de Pavie.
    On peut toujours bleuffer a court terme.
    Pour ma part j’ai assisté (en non croyant je le précise pour éviter tout malentendu) a l’ostention du St Suaire à Turin et c’est vraiment impressionnant.
    Autre point de détail, comment notre chimiste a t il reproduit les taches de sang laissés par une pointe de lance et une couronne d’épine???
    Car l’original n’est pas en noir et blanc
    Et comment cette coloration sera t elle a l’horizon 2.700 ???? Après plusieurs incendie… Car il faudrait soumettre la toile a l’équivalent de plusieurs incendies… Ce serait interessant de voir l’évolution de l’oeuvre chimique.
    Je précise que l’Eglise ne donne pas cette relique pour certaine…. ce qui est précisé dans l’information menant à l’Ostention.
    Si vous pouviez me répondre ça démystifierait un peu….

  6. Jean Ferrand dit :

    Si on a reproduit le Saint-Suaire, montrez-moi la photographie. Après on parlera.
    Jean Ferrand

  7. airik dit :

    C’est toujours la même histoire : on reproduit pour invalider.
    Et moi qui croyait qu’en Science on exigeait la reproduction pour valider justement.
    Cherchez l’erreur…

    Si on n’y réfléchit deux secondes (essayez) on voit bien que ça ne mêne à rien. Un faussaire génial qui reproduit à l’identique un tableau de maître invalide t’il l’original ?

    Lumière de Phoenix, Suaire, Crop-circles, ect..ect..ect…

    Que je dise simplement que ça ne me fait plus désormais ni chaud ni froid (je suis sûr de n’être pas le seul) et ça serait bien que les debunkers changent un peu leur protocole s’ils tiennent à garder un semblant de crédibilité.

    Ils en deviennent de vrais clowns (et ils en adoptent le comportement pour parvenir coûte que coûte à leurs fins).

    Faux pas prendre les enfants du bon Dieu (justement) pour des canards sauvages non plus…

  8. Orox dit :

    Historiquement, l’Eglise Catholique a toujours été prête à toutes les bassesses en échange d’argent. Le trafic des fausses reliques en est un parfait exemple. Ils ont réussis à vendre à prix d’or:

    - Des clous de la « vraie » croix en quantité suffisante pour démarrer une quincaillerie.

    - Les « vrais » cheveux de la Vierge Marie.

    - La « vraie » paille de la crèche ou serait né le petit Djizusss.

    - La « vraie » chaine avec laquelle Saint Paul fut attachée.

    - La cervelle de Jean le Baptiste…

    - Les deniers de Judas…

    Etc… Il est impossible de tout répertorier ici, la liste est tout simplement d’une longueur hallucinante. Et le « vrai » Saint Suaire s’inscrit dans ce répugnant trafic. Étrangement, depuis les progrès de la physique et de la chimie mais surtout de l’archéologie il y a 100 ans, ils ne vendent plus rien…

    Extraits du « traité des reliques » (Jean Calvin)

    http://www.museeprotestant.org.....38;Lget=FR

  9. airik dit :

    « Historiquement, l’Eglise Catholique a toujours été prête à toutes les bassesses en échange d’argent. »

    Et la Science, à quelles bassesses est-elle prête pour obtenir l’argent qui est son carburant?
    Arrêtez de taper sur la Religion, ça suffit. Foutez-lui la paix.

    Au fait Orox : Soustractive, Additive ou Analogique?
    (je t’épargne le Digital)

  10. Orox dit :

    Airik: Soustractive et modélisation analogique principalement, avec un peu de FM. Mais avec les DXI et les VST, j’ai l’impression de mettre le pied sur un nouveau continent fabuleux. Fais-tu partie de la Confrérie Airik? :-)

  11. airik dit :

    Pas vraiment non, j’ai une petite bécane (soustractive/hardware) et une B.A.R analogique (énorme). Mais le plus beau son que j’ai entendu provenait d’une synthèse additive pour information.
    Sinon Jarre c’est sympa (1er album seulement me concernant) mais je lui préfère Vangelis. Pour les VST et compagnie je suis pas rentré dedans et je crois pas que j’y mettrais les pieds (je suis gratteux au départ) je préfère les potards.

    Bonne inspiration!

  12. anoxie dit :

    Petit détail important : la datation C14 du suaire est invalidée.

    Expliqué en 2005 par R. Rogers dans un article de Thermochimica Acta, confirmé en 2008 par une équipe de 9 chercheurs du laboratoire de Los Alamos.

  13. Robert dit :

    ****Petit détail important : la datation C14 du suaire est invalidée.

    Expliqué en 2005 par R. Rogers dans un article de Thermochimica Acta, confirmé en 2008 par une équipe de 9 chercheurs du laboratoire de Los Alamos.****

    En admettant que ces études soient exactes, ça ne prouve en aucun cas que le suaire est celui du christ.

  14. anoxie dit :

    « En admettant que ces études soient exactes, ça ne prouve en aucun cas que le suaire est celui du christ. »
    Non.

    En revanche la reproduction du suaire par des « scientifiques » a pour but explicite de prouver que c’est un faux. Malheureusement, à la différence de l’invalidation de la datation C14 de 1988, ces reproductions n’ont naturellement jamais donné lieu à une publication dans une revue à comité de lecture. Et pour cause, elles ne respectent aucune des données scientifiques de base publiée sur la nature du suaire. Et ne reproduisent évidemment en rien les propriétés du suaire.

    On ne trouve que science et vie junior, 20 min et des journalistes désinformés pour les colporter.

  15. NEMROD34 dit :

    Expliqué en 2005 par R. Rogers dans un article de Thermochimica Acta

    Voyons ça de plus près :
    « La réaction de Maillard [modifier]
    La réaction de Maillard se produit lorsque des acides aminés, en présence de sucres, et à température élevée, brunissent en créant un composé semblable à l’humus et de composition très voisine. Raymond Rogers et Anna Arnoldi ont formulé cette hypothèse en 200260 et l’ont reprise l’année suivante61. Le jaunissement de l’image serait dû à cette réaction chimique entre des vapeurs d’ammoniaque et quelques impuretés présentes superficiellement sur le lin à cause de son procéde de fabrication antique décrit chez Pline l’Ancien.
    Rogers reconnaît que son hypothèse ne répond pas à toutes les questions et ne prouve pas comment l’image s’est formée ni « l’authenticité » de l’étoffe. »

     » Autres hypothèses [modifier]
    Le bombardement de protons [modifier]
    Une source « naturelle » de rayonnement provenant du supplicié. Un bombardement de protons équivalent à un mégaélectronvolt (MeV) pourrait avoir produit cette image superficielle, selon la théorie développée par le père Jean-Baptiste Rinaudo, biophysicien.
    Elle a été critiquée, notamment par le chimiste américain Raymond Rogers, qui ne trouve pas trace des radiations pourtant nécessaires. Cette hypothèse implique aussi la « dématérialisation » d’un corps qui serait ici celui de Jésus. »

     » Au mois d’août 2008, lors de l’Ohio Shroud of Turin Conference, Robert Villarreal, chimiste au LANL, déclara que les nouvelles analyses qu’il avait menées avec son équipe sur trois échantillons Raes ont abouti à la conclusion que ceux-ci étaient constitués de coton et non de lin104. Ceci corrobore la thèse de l’absence de représentativité de l’échantillon soumis à l’analyse C 14105, déjà avancée par Sue Benford et Joe Marino en 2000106 et reprise dans l’article de Rogers en 2005. En 2008, un autre article de Benford et Marino défend cette thèse107. Sue Benford a pour seule formation scientifique un diplôme d’infirmière homéopathe et Joe Marino, ancien prêtre, n’a reçu aucune formation scientifique.  »

    Puisqu’il y a arguyment d’autorité je me permet de m’en servir. ;-)

    Donc une thèse, qui prouve que la datation ne s’est pas faite sur des bouts du véritable saint suaire.
    En quoi la réplication est en cause ?
    D’autant plus que nous n’avons là qu’une hypothèse, et je cite :
    Rogers reconnaît que son hypothèse ne répond pas à toutes les questions et ne prouve pas comment l’image s’est formée ni « l’authenticité » de l’étoffe..

    Je ne sais pas ce que tu entends prouver mais ça m’a l’air mal partit.

     » Rogers répond en retour qu’il avait accepté les résultats de la radiodatation sur l’échantillon, mais doute que Nickell, un de ses détracteurs, ait eu la compétence pour interpréter correctement sa méthode d’analyse par spectrométrie et donc la remettre en cause. Avant sa mort, Rogers avait déclaré qu’il n’avait pas étudié d’échantillons (car il n’en existe plus) mais travaillé sur une extrapolation, rendant la contre-vérification de son analyse impossible.
    A ce jour aucun spécialiste du carbone 14 ne revient sur cette datation.
     »

    Donc au final : ben rien de très scientifique, parce lui même admet avoir extrapolé, la validation est celle d’une infirmière homépatique (ça existe où ce genre de truc ? Quel payts décernne un diplome pour ça ? http://www.google.fr/search?hl.....f&oq= ), un prêtre (je rapelle qu’on parle du saint suaire) …

    Une datation qui va de 1300 à -3000

     » Conclusion de l’analyse [modifier]
    Annonces du résultat [modifier]
    Le 13 octobre 1988, le Cardinal Ballestrero annonce dans une conférence de presse les résultats de la datation transmis par le professeur Tite du British Museum. La concentration moyenne en C14 du lin donne une date médiévale située entre 1260 et 1390  »

    je ne vois pas une contradiction qui tue la mort puisqu’on est dans la fourchette.

    Donc encore une enfncement de porte ouverte de la part de religieux.
    Et franchement je le serais religieux, vu ue ça repose sur la foi et que jésus lui même demande de croire et basta !
    Ben un bout de tissus je me battrais pour ça (remarque si, un string, une jarretière, de la lingerie et du sexe, mais ça ça fait perdre le paradis, beurk pas bon le sexe, vaut mieux rester en béatitude 100 ans devant le visage de dieu.
    Aussi allez contemplez dieu et donnez moi l’adresse de vos femmes (qui par définition sont vouées au malin c’est à dire moi…)

    , confirmé en 2008 par une équipe de 9 chercheurs du laboratoire de Los Alamos.

  16. NEMROD34 dit :

    Note pour plus tard : Ne pas poster un dimanche après un repas trop arrosé.

  17. anoxie dit :

     » Au mois d’août 2008, lors de l’Ohio Shroud of Turin Conference, Robert Villarreal, chimiste au LANL, déclara que les nouvelles analyses qu’il avait menées avec son équipe sur trois échantillons Raes ont abouti à la conclusion que ceux-ci étaient constitués de coton et non de lin104. Ceci corrobore la thèse de l’absence de représentativité de l’échantillon soumis à l’analyse C 14105, déjà avancée par Sue Benford et Joe Marino en 2000106 et reprise dans l’article de Rogers en 2005. En 2008, un autre article de Benford et Marino défend cette thèse107. Sue Benford a pour seule formation scientifique un diplôme d’infirmière homéopathe et Joe Marino, ancien prêtre, n’a reçu aucune formation scientifique.  »

    Quand bien même ce serait une idée de ma concierge, à partir du moment où cela devient un fait vérifié avec toute la rigueur scientifique possible (cf analyse par les chercheurs du LANL), il est absurde d’essayer de disqualifier la personne à l’origine de la découverte.

    « En quoi la réplication est en cause ? »

    En rien, cette réplication n’a tout simplement jamais donné lieu à une publication scientifique. Elle n’est relayée que par le 20 min, science et vie, ou des journalistes désinformés. Elle n’a aucune valeur scientifique.

    « A ce jour aucun spécialiste du carbone 14 ne revient sur cette datation. »

    Demandez au Pr Ramsey, directeur du laboratoire d’Oxford, ce qu’il pense de la datation de 1988 après la découverte de coton dans les échantillons de la datation… ou tout simplement appliquer le principe de base de la datation C14 : la représentativité de l’échantillon.

  18. NEMROD34 dit :

    Oui anoxie mais tu oublis aussi une chose :

    Avant sa mort, Rogers avait déclaré qu’il n’avait pas étudié d’échantillons (car il n’en existe plus) mais travaillé sur une extrapolation, rendant la contre-vérification de son analyse impossible.
    A ce jour aucun spécialiste du carbone 14 ne revient sur cette datation.

    Ensuite je suis d’accord l’avis du concierge vaut parfois mieux que celui de « spécialistes », là le problème c’est que c’est un ancien prêtre et qu’on parle du saint suaire, je doute fortement là de l’objectivité de la personne, l’autre est une infirmière homéopathe, diplômes n’existant dans aucuns pays, là aussi je doute fortement de l’objectivité.
    Pour les compétences et en restant sur ton raisonnement, ceci doit donc te gêner non ?

    Rogers répond en retour qu’il avait accepté les résultats de la radiodatation sur l’échantillon, mais doute que Nickell, un de ses détracteurs, ait eu la compétence pour interpréter correctement sa méthode d’analyse par spectrométrie et donc la remettre en cause.

    Il faut que ton raisonnement aille jusqu’au bout, et ne disparaisse pas quand ça t’arrange.

    La découverte est basée sur une extrapolation les échantillons n’étant plus disponibles, l’extrapolation c’est parfois bien, mais ce n’est pas scientifique, du moins _ça ne fait pas une vérité scientifique …

    En rien, cette réplication n’a tout simplement jamais donné lieu à une publication scientifique. Elle n’est relayée que par le 20 min, science et vie, ou des journalistes désinformés. Elle n’a aucune valeur scientifique.</i<

    Tout à fait d'accord, mais le résultat ? ON EN FAIT QUOI ? Il a le mérite d'exister non ? Et avec les moyens de l'époque supposée, on ne peut pas scientifiquement non plus ignorer cela, il faudrait au contraire se pencher dessus et expliquer pourquoi elle n'est pas bonne.

    C'est comme le crops circles, les reproductions de jours, de nuit, sous la pluie ou pas ne sont jamais acceptées par les partisans du mystère, pourtant elles sont là et c'est bien une preuve que des humains peuvent faire des crops où les spécialistes" se plantent lamentablement …

    Je rappelle que c'est la personne qui invoque une chose extraordinaire qui reçoit la charge de preuve la plus lourde …

    Demandez au Pr Ramsey, directeur du laboratoire d’Oxford, ce qu’il pense de la datation de 1988

    Pourquoi ne pas rajouter ça à wikipédia si tu as des arguments ?
    Moi je te demande de me fournir la chose (parce déshonnêtement je ne vais pas chercher), je veux bien y jeter un oeil.

  19. anoxie dit :

    Avant sa mort, Rogers avait déclaré qu’il n’avait pas étudié d’échantillons (car il n’en existe plus) mais travaillé sur une extrapolation, rendant la contre-vérification de son analyse impossible.
    A ce jour aucun spécialiste du carbone 14 ne revient sur cette datation.

    Encore une fois non, les chercheurs du LANL ont bien vérifié la thèse de Roger sur un échantillon issu de ceux transmis aux laboratoires pour la datation et non pas uniquement de l’échantillon adjacent (Raes)

    Pourquoi ne pas rajouter ça à wikipédia si tu as des arguments ?

    Sérieusement, arrêtez vous faîtes fausse route à vous accrochez à la datation C14. Cette histoire est pliée depuis un moment. Avec le Pr Ramsey (directeur du laboratoire d’Oxford) qui avoue publiquement que la datation C14 de 1988 a pu être compromise sur une erreur d’échantillonnage (en mars 2008, il était évidemment au courant officieusement des travaux du LANL), tout le monde de sérieux comprend que même le laboratoire d’Oxford ne contestera pas ces travaux, dûments publiés, ce qui équivaut à reconnaître l’erreur.

    Tout à fait d’accord, mais le résultat ? ON EN FAIT QUOI ? Il a le mérite d’exister non ?

    Justement, on en fait quoi ? A-t-il seulement été soumis à une analyse comparable à celle du suaire ? Evidemment non. Le résultat est jeté aux médias sans aucune expertise, ne serait-ce sur la nature de l’image qui rappelons le puisque vous insistez est constituée d’une roussisure superficielle du lin sur 40 microns pour le suaire de Turin contre une image formées à l’aide de pigments et de liant, péntrant largement dans le tissu et ne résistant pas à l’eau dans le cas de ce genre de reproductions sommaires

  20. Robert dit :

    Si ce suaire est un vrai suaire ce qui est possible, en tout cas ce n’est pas celui de Jésus, or c’est là le noeud de la question.

  21. NEMROD34 dit :

    anoxie même en acceptant qu’il ait raison, on est dans la même tranche d’age, ça serait entre 2000 et 000 ça serait un peu troublant mais même pas …

    Ensuite encore une fois va jusqu’au bout de ton raisonnement : les études du LANL qui les a vérifié ? Reproduis ? A part des déjà convaincu sans légitimité ?

    Je le répète c’est comme les crops circles il y a un physicien, un escroc qui se dit biologiste, une journaliste, ils sont une vingtaine et tous obtiennent les mêmes résultats.
    Simplement parce que tous trichent de la même façon …
    Dès que des labos indépendant vérifies en aveugle il n’y a plus rien …

    Tu crois quoi ? Que jésus à été dans ce drap et à ressuscité ?

    Rien qu’a l’oeil nu il y a une dizaine de choses qui indiquent un faux …

    Le résultat c’est qu’avec des moyens simples et en utilisant ce qui été disponible à l’époque on trompe facilement tout le monde, a l’époque et jusqu’à aujourd’hui.
    N’oublis pas que le saint suaire n’est pas disponible pour comparer, étudier et autre.
    N’oubli pas son histoire non plus, et un tas de choses, tu verras que tu est dans l’erreur.

  22. NEMROD34 dit :

     » qui rappelons le puisque vous insistez est constituée d’une roussisure superficielle du lin sur 40 microns pour le suaire de Turin  »

    Alors a mon tour de rappeler un passage de l’histoire du suaire:
     »
    Le drap est tissé en chevron et est composé de fibres de lin entrelacées à certains endroits de fibres de coton. La présence de coton a été mise en évidence à l’état de traces en surface par le STURP et entrelacé dans les fibres de lin sur les échantillons Raes (1973) et radiocarbone (1988) seulement16. Il présente des marques de brûlures provoquées lors de l’incendie de la Sainte Chapelle du château des Ducs de Savoie à Chambéry dans la nuit du 3 au 4 décembre 1532. Il resta à Chambéry de 1502 à 1578. Lors de cet incendie, le linceul était plié en 48 épaisseurs et fut traversé en plusieurs endroits par les gouttes de métal fondu de la chasse dans laquelle il se trouvait. Là où le tissu était troué, les Clarisses, en 1534, cousirent des pièces de forme plus ou moins triangulaire qui apparaissent en blanc sur les photos positives et en noir sur les photos négatives. »

  23. OBERSONN888 dit :

    MYSTERES AUTOUR DU SUAIRE DE TURIN.
    Bonjour. Je ne suis pas spécialisé dans l’étude du suaire de Turin, mais j’ai beaucoup lu sur le sujet. Il à été dit par des chercheurs dans ce domaine particulier, que l’église n’a jamais déclaré officiellement le suaire de Turin « saint ».
    Si cela était, c’est qu’il y aurait la preuve matérielle « quelque part », que ce linceul aurait véritablement enveloppé le corps d’un être humain.
    Il y aura toujours dans ce domaine, la foi d’un côté et la science de l’autre. Un mystère de plus à étudier.

  24. anoxie dit :

    «  »" Ensuite encore une fois va jusqu’au bout de ton raisonnement : les études du LANL qui les a vérifié ? Reproduis ? A part des déjà convaincu sans légitimité ? «  »"

    Je retourne la question au sujet des travaux de Luigi Garlaschelli dont il était question initialement, car pour le coup :
    -les travaux n’ont pas été publiés
    -les travaux n’ont convaincu personne à part ceux déjà convaincu de la fraude
    -les travaux n’ont été reproduis par personne à part des partisans déclarés de la fraude

    On est très très très loin de la méthode scientifique appliquée pour démontrer l’erreur de la datation C14, par R. Rogers qui a publié ses travaux dans Thermochimica Acta et par l’équipde du LANL (ils travaillent habituellement sur le programme nucléaire américain, par le genre à croire aux fantomes…) qui a confirmé la présence de coton dans les échantillons.

    Enfin, vous me parlez de Wikipedia, inutile de dire que ça ne vaut pas plus que science et vie , mais vous noterez au moins que l’article présente un avertissement « sujet à controverse », qu’il précise que sur l’article de R. Rogers :
    « Les personnes ayant critiqué son article se sont par contre abstenues de commenter les arguments de Rogers concernant la non-représentativité de l’échantillon prélevé sur le suaire de Turin »
    Il cite le Pr Ramsey mais en réponse à la théorie de la contamination au monoxyde de carbone et non à l’erreur d’échantillonnage…

    Enfin prenant le point de vue opposé dans le même article il affirme : « A ce jour aucun spécialiste du carbone 14 ne revient sur cette datation. » alors que le Pr Ramsey lui-même avait réagit aux travaux du LANL en évoquant publiquement la possibilité d’un problème d’échantillonnage…

    Bref en lisant les commentaires dur l’article vous comprenez que cet article schyzophrénique et la synthèse impossible de deux convictions opposées et non la présentation rigoureuse des travaux scientifiques.

    Sur les images « reproduites » il est aussi précisé : « Cependant la tridimensionalité de l’image n’est pas reproduite » sans compter la nature de l’image. Encore une fois, rien à voir…

    Finalement de cet article fourre tout, le lecteur peut piocher ce qu’il veut. Mais il ne faudrait pas en attendre plus de Wikipedia.

  25. zeugma dit :

    Petit ajout, pour une bonne fois pour toutes cesser de reproduire les mêmes erreurs: à lire EN GREC les Évangiles, on ne trouve pas le mot « croix » (apparue … au Xème siècle dans l’iconographie, de même que le « Christ sanginolant » et les clous…), mais le mot « stauros », qui signifie « poteau »(31 occurences)… de même on trouve « staurô », fixer au poteau (55 occurences); le mot « clou » et « clouer » (« êlos », « prosêlô ») n’est cité que… 3 fois, et vu le contexte, comme métaphore…
    Donc… des liens, un poteau, sans doute avec le « patibulum » à porter par le condamné (partie horizontale du « poteau de torture »), et… pas de blessures aux mains-poignets, ni aux pieds-chevilles.
    Mais… la Foi peut évidemment forger des beaux rêves!
    Cordial salut à tous et toutes.