À la recherche des exolunes (satellites d’exoplanètes) qui abritent la vie
Profitant de la sortie du film Avatar, qui met en vedette des extraterrestres intelligents vivant sur une lune (Pandora) appartenant au système stellaire d’Alpha du Centaure, le Centre d’astrophysique Harvard Smithsonian a émis un communiqué signalant qu’il est tout à fait possible que de grosses «exolunes» orbitant autour d’exoplanètes géantes puissent offrir des conditions propices à l’éclosion de la vie, et que des travaux récents suggèrent d’ailleurs que les astronomes pourront très bientôt, en théorie du moins, étudier les atmosphères de ces satellites dans l’espoir d’y détecter la signature d’une activité biologique. (Image de la Nasa: Io et Jupiter.)
Disons le tout de go: aucune exolune n’a encore été découverte, contrairement aux exoplanètes dont le catalogue s’enrichit de semaine en semaine, et qui dénombre à ce jour 415 planètes extrasolaires (des planètes géantes dans la quasi-totalité des cas, car elles sont plus facilement détectables). Mais avant de tomber dans le vif du sujet, je vous propose d’abord une brève mise en contexte.
Le télescope spatial Kepler pourrait déjà détecter les grosses exolunes
En mars 2009, la Nasa lançait le télescope spatial Kepler dans le but de détecter des planètes de plus petite taille, en quelque sorte des «exo-Terre». Dès l’automne 2009, des chercheurs annonçaient qu’il était théoriquement possible que des exolunes suffisamment massives puissent également être décelées grâce aux instruments de Kepler.
Pour détecter les petites exoplanètes, Kepler utilise la méthode du transit, c’est-à-dire qu’il mesure la luminosité d’un grand nombre d’étoiles avec des instruments extrêmement précis. Lorsqu’une exoplanète (qui orbite dans un plan aligné avec la Terre) passe devant son étoile, elle produit une mini-éclipse et donc une diminution dans l’intensité de la lumière qui nous parvient. La vidéo ci-dessous illustre le principe de la méthode du transit d’une exoplanète (notez qu’il s’agit d’une animation; on ne peut pas voir le disque d’une exoplanète lorsqu’elle passe devant son étoile).
La détection d’éventuelles exolunes est aussi basée sur la méthode du transit, mais demande une étude plus raffinée. David Kipping, astronome à l’University College London (UCL), est un des rares pionniers dans le domaine naissant de la recherche des exolunes.
Il explique sur son site personnel que les exoplanètes géantes pourvues de gros satellites ont une orbite irrégulière parce que ces deux corps tournent autour d’un centre de masse commun. La durée du transit pourra donc être allongée ou raccourcie en fonction de la position de l’exolune.
Ces oscillations des exoplanètes accompagnées donnent lieu à une signature très particulière lors des transits devant une étoile, une empreinte unique qui ne pourrait être produite que par la présence d’une exolune. Et, en prime, on pourrait déduire la période de rotation et la masse des exolunes à l’aide de cette signature. Théoriquement, cette méthode permettrait de détecter des exolunes qui ont seulement le cinquième de la masse de la Terre. Il semble donc tout à fait possible qu’on nous annonce très bientôt, peut-être même en 2010, qu’on a détecté pour la première fois la présence d’une exolune autour d’une exoplanète qui pourrait ressembler à Jupiter ou à Saturne.
Vers l’étude des atmosphères des exolunes
Lorsque les premières exolunes massives auront été découvertes, on se demandera tout naturellement si la vie peut exister à leur surface, en particulier si elles sont situées dans la zone habitable de leur étoile. La question est parfaitement légitime. Certains gros exosatellites pourraient avoir une atmosphère (Titan sur la photo de la Nasa), de l’eau liquide, un champ magnétique et d’autres éléments essentiels à l’émergence d’une vie telle que nous la connaissons.
Dans le système solaire, certains des gros satellites des géantes gazeuses intéressent d’ailleurs les exobiologistes, qui ne rejettent pas l’idée qu’une vie microbienne ait pu s’y développer. C’est notamment le cas de Titan (lune de Saturne, photo au sol ci-contre), avec son atmosphère très dense, et Europe (satellite de Jupiter), qui pourrait abriter un vaste océan d’eau liquide sous la croûte de glace qui couvre sa surface.
Or donc, pour répondre à la question de la vie sur les exolunes, il faudra d’abord s’armer d’un peu de patience. Mais ça ne saurait tarder si l’on en croit le Centre d’astrophysique Harvard Smithsonian, qui annonçait – comme je le mentionnais au début – que des travaux récents suggéraient que le futur télescope spatial James Webb, dont le lancement est prévu pour l’an 2014, aura les capacités techniques de détecter le gaz carbonique, l’oxygène, le méthane et la vapeur d’eau dans l’atmosphère des exolunes.
L’astronome Lisa Kaltenegger explique que l’étude de l’atmosphère s’effectuera également au moment où l’exolune passe devant son étoile hôte, et qu’on pourra déterminer la nature des gaz grâce à leurs propriétés d’absorption de la lumière.
Revenant sur le sujet du film Avatar et de l’exolune Pandora, l’astronome souligne que l’étoile Alpha du Centaure A (une étoile assez brillante et proche de nous) constituerait justement une très bonne cible pour étudier l’atmosphère d’une exolune. Si exolune il y a…
Lisa Kaltenegger signale aussi que les étoiles de type naine rouge seraient de bonnes candidates pour la recherche d’exolunes habitables. Par contre, les conditions ne seraient pas idéales pour les exoplanètes. Les naines rouges étant peu lumineuses, la région de l’espace où l’eau est susceptible d’exister à l’état liquide (sur une planète ou un satellite) est proche de l’étoile, et cette proximité fait en sorte qu’une exoplanète a de grandes chances de présenter toujours la même face vers son étoile (un phénomène qui s’appelle «synchronisation par effet de marée»), comme la Lune le fait avec la Terre. Cette rotation synchrone rendrait une exoplanète peu propice à l’éclosion de la vie, parce qu’une face serait continuellement éclairée et très chaude, alors que l’autre, plongée dans une nuit perpétuelle, serait glaciale.
Les exolunes autour des naines rouges ne présenteraient cependant pas ces conditions extrêmes, même si elles avaient elles-mêmes une orbite synchrone autour de leur exoplanète. Dans ce cas, l’exolune effectuerait une rotation sur elle-même dans le même temps qu’il lui faut pour boucler un tour autour de son exoplanète, et toute sa surface serait ainsi chauffée par l’étoile hôte (comme pour la Lune).
L’équation de Drake corrigée pour les exolunes
Si les exolunes massives sont susceptibles d’abriter la vie au même titre que les exoplanètes, on devrait alors revoir l’équation de Drake, qui tente d’évaluer le nombre de civilisations intelligentes et communicantes dans la Voie lactée. Pas vrai?
L’astronome David Kipping se livre à cet exercice un article. Il suppose qu’il y a 300 milliards d’étoiles dans notre galaxie, il élimine les étoiles trop faibles et trop brillantes, qui sont peu propices au développement de la vie, pour parvenir à un chiffre de 50 millions d’exoplanètes situées dans la zone habitable de leur étoile (mais il ne poursuit pas avec les facteurs pour l’apparition et le développement des éventuelles formes de vie extraterrestre).
Maintenant, pour les exolunes, Kipping estime (avec les chiffres qu’il a sous la main, c’est-à-dire pas grand-chose car il doit se contenter des données du système solaire) que la Voie lactée compterait 25 millions d’exolunes dans la zone habitable de leur étoile. Les données astronomiques de base de l’équation de Drake seraient donc augmentées de 50% en tenant compte des satellites des exoplanètes géantes. (Mais ça ne règle toujours pas la question fondamentale sur l’émergence et la complexification de la vie.)
D’ici quelques années, on devrait avoir suffisamment de données pour faire des évaluations plus réalistes des paramètres astronomiques de l’équation de Drake. Pour l’apparition de la vie (détection des gaz dans l’atmosphère des exoplanètes et exolunes), il est également probable qu’on ait des réponses très bientôt.
Par contre, pour la question du développement d’une vie extraterrestre intelligente ou même seulement complexe, on devra peut-être attendre très longtemps avant d’avoir une réponse. Et il est même possible que nous ne sachions jamais si nous sommes seuls ou pas dans l’inconcevable immensité de l’univers. Perspective décevante? Pas nécessairement; n’oublions pas les paroles d’Arthur C. Clarke: «Deux possibilités existent: soit nous sommes seuls dans l’univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux hypothèses sont tout aussi effrayantes.»
Mais des indices encourageants pourraient également venir de l’exploration de notre système solaire, qui n’est pas si bien connu, il faut bien le reconnaître. De futures missions sur Mars (ExoMars, par exemple) seront capables de forer dans les roches sédimentaires et d’en retirer des échantillons. Si jamais on découvrait qu’une vie a pu se développer rapidement sur la jeune planète rouge, alors notre conception de l’origine de la vie serait certainement bouleversée, et on pourrait sans grand risque affirmer que l’univers grouille littéralement de vie.
Par contre, il y a également le «côté obscur» de la chose: l’hypothèse de la Terre rare (Rare Earth) dont je vous parlerai peut-être un jour, si vous me promettez de ne pas me lancer des tomates.
P.-S.: Comme d’habitude, déposez vos plaintes dans la boîte en bas.
Lire aussi:
- Une exoplanète à peine plus grande que la Terre!
- Une exoplanète qui ressemble à la Terre
- Patience dans l'azur (paradoxe de Fermi)
21 Mai 2034
Post No 177 486
Chris a dit:
Oui Robert, mais je me tue à vous dire chaque jour depuis 22 ans que les nouvelles énergies mises à la disposition de l’humanité depuis le grand contact de 2028 avec les extraterrestres sont sans danger. Il serait temps d’arrêter de bougonner et de vous y mettre vous aussi.
21 Mai 2034
Post No 177 487
Robert a dit:
****** Ne soyez pas impertinents avec moi, jeune homme ****** N’importe quelle vache de dimension standard, peut libérer environ 22,7 mètres cube de méthane quotidiennement rien qu’en pétant à longueur de journée, et il n’est pas question de perdre cette énergie précieuse ****** Vous ne saviez pas cela, je parie. Retournez donc faire vos devoirs ***** Et que vos &*(*&* d’extraterrestres aillent se faire &*(*&8$%, je ne leur pardonnerai jamais d’exister alors que j’avais promulgué le contraire*****
——————————–
Joyeuses fêtes à tous et pet aux hommes de bonne volonté!
« Ne croyez pas une seconde que je me défile »
Désolé mais si …
« Je le concède, tout ceci n’est que suppositions, mais basé sur des faits et non de pures croyances, quoiqu’on en dise. »
C’est justement ce que tu ne comprends toujours pas. si je dis :
- Vu que la vie est née ici, vu l’immensité de l’univers et le nombre quasi infini d’étoiles, je peux supposer que les bonnes condition ont aussi été réunies ailleurs qu’ici.
Je fais une supposition.
Si je :
- Il y a de la vie ailleurs parce que vu l’immensité de l’univers et le nombre quasi infini d’étoiles, c’est obligatoire les bonnes condition ont aussi été réunies ailleurs qu’ici.
Je fais une affirmation que je ne peux démontrer, mais je pense que c’est vrai quand même. C’est une croyance.
« La Science ne s’arrête pas aux faits avérés, elle s’appuie aussi et d’abord sur des axes de recherche pour avancer. »
Oui mais elle n’affirme que si elle possède de véritables preuves.
Un petit rajout (en français)qui vous fera comprendre la démarche des scientifiques.
http://www.oamp.fr/infoglueDel.....r_le_futur
Je dois ajouter que le James Webb Space Telescope n’est toujours pas construit (seulement 75% de ses composants ont été validés et livrés).
Héhé ! On dirait une réunion des anciens pour le nouvel an.
Ben je n’ai surtout aucun commentaire à ajouter à ce sujet (plus ça change plus c’est pareil ) mais je veux profiter du moment pour vous offrir, à vous JC, ainsi qu’à mes très chers amis du tri-O et autres intervenants de bon genre, mes meilleurs voeux en ces jours comptés avant la fin de l’humanité.
À Orion-e, Orox, Orphée, Airik, Améthyste, etc : bonne et heureuse année 2012 à vous également. Je suis toujours vivant et le blog devrait reprendre un rythme plus normal au cours des prochaines semaines.
» écrivez en chiffres la somme de neuf et dix »
Dire que j’allais taper 12 ! l’âge sans doute …
Merci JC et, avant le grand départ vers « d’autres mondes » , un grand Coucou et mille baisers pour ma princesse (heu, désolé )
Bon, bref, revenons en aux faits.
Premièrement, même si je ne crois pas que ce soit certifié à 100% encore, il est maintenant à peu près admis que l’eau de la terre provient « d’ailleurs » et on aurait même identifié la mère porteuse.
Sachant que cette mère se ballade dans l’univers, peu probable qu’elle n’ait donné qu’un seul « bébé ».
La question serait plus du genre: croyez-vous qu’il y ait autant d’abrutis bipèdes ailleurs ?
Et, même non croyant, je me sens obligé de prier …
Comme beaucoup ne le savent pas encore, un moustique pisse pour éviter de surchauffer (ceci parce qu’il n’aime pas les courants d’air )
Il se pose donc une autre question cruciale: notre besoin de mordre vient-il de notre incapacité à intégrer de nouveaux comportements ?
Les extra-terrestres devraient donc inévitablement être aussi stupides que nous à moins qu’à force de prendre des coups sur leur tête elle se soit élargie
Une bonne baffe de temps en temps, y’a rien de tel !
Complément:
J’étais hier dans une librairie et j’ai pu voir que
certaines revues parlaient justement de cet espace qui nous entoure et que nous aimons tant voir « plat ».
En l’occurrence ces dimensions qui, hier, étaient inacessibles-quoique-nécessaires et qui devraient prochainement faire parler d’elles (probablement plus tôt que le fameux « boson de higgs » qui, lui, est extrêmement timide)
Bref, postuler que nous serions possiblement seuls dans notre univers fait un peu vieux jeu à mon avis.
http://www.nationalgeographic......s/7910095/
National géographic, que voila une source scientifique fiable….
Allons voir sur un vrai site scientifique ce qu’il s’y dit.
http://public.planck.fr/result.....-de-planck
Orphée, tout le monde sait que l’eau est commune dans l’univers, ce qui est rare c’est de la trouver sous sa forme liquide et ce n’est qu’une des conditions requises pour l’émergence de la vie. Pour l’instant les résultats sur une possibilité de vie extraterrestre c’est NADA, WALLOU, QUE TCHI, QUE DALLE, RIEN DU TOUT.
Une bonne baffe de rappel de temps en temps ça fait du bien.
Alors là je ne peux pas ne pas intervenir,
On ne sait déjà pas voir correctement la surface de Pluton et l’on sait encore moins l’allure qu’ont les plus proches exoplanètes et Robert nous parle de résultats…
Quels résultats ? Les recherches avec le matériel adéquat pour ce genre de quête ne font que commencer ( eh oui, ne vous en déplaise) et Môssieur nous parle de résultats, et qu’en fonction de ces derniers on ne peut pas dire qu’il existe une possibilité de vie extraterrestre !
Eh bien avec ce peu de résultats, comme vous dite, monsieur « je sais tout mieux que tout le monde » (je me marre !), on peut encore moins affirmer qu’elle n’existe pas.
Je vous garantie qu’il ne vaudrait mieux pas pour vous de vous retrouver face à un exobiologiste, quel qu’il soit, il vous rierait au nez, Môssieur Robert.
******Je vous garantie qu’il ne vaudrait mieux pas pour vous de vous retrouver face à un exobiologiste, quel qu’il soit, il vous rierait au nez, Môssieur Robert.*******
Ben c’est loupé pour l’instant j’ai assisté à un congrès début mars, personne n’a parlé de vie extraterrestre vu que pour l’instant on n’a rien sur le sujet (et personne ne dit qu’elle n’existe pas), les scientifiques en sont encore à chercher des planètes qui se trouvent dans la zone habitable de leur étoile et qui éventuellement pourraient présenter les caractéristiques pouvant laisser penser que la vie serait y possible.
Si on se place sur le plan des probabilités, celles-ci sont proches de zéro, ce qui n’exclue pas la possibilité.
Le seul endroit de l’univers où on a trouvé de la vie c’est la terre. Voila où on en est à l’heure actuelle, point barre.
Les exobiologistes cherchent d’abord à comprendre comment la vie est apparue sur terre et c’est déja une tâche immense.
Pour vous répondre Robert, avec l’actualité qui va bien : Science&Vie n°1139 d’août 2012. Bonne lecture.
Le titre si ça vous intéresse : « Les scientifiques en sont convaincus, Nous Ne Sommes Pas Seuls ! »
je vous cites Robert :
« Si on se place sur le plan des probabilités, celles-ci sont proches de zéro, ce qui n’exclue pas la possibilité. »
Elles sont proches de l’extrème abondance selon la quasi-totalité de la communauté scientifique, ne vous en déplaises.
Comme j’en avais assez de converser avec des sourds, j’avais déserté ce lieu, mais comme la « science » se décide enfin à lacher le morceau, je tenais à vous le faire partager. Point barre !
Et même avec ça je suis à peu près sûr que ça ne suffira pas…
Chris,
Science et vie comme référence, vous plaisantez j’espère.
Vous savez Curiosity vient de se poser sur Mars, l’une de ses missions est d’essayer de trouver des traces de « vie » en fait des traces de carbone (indicateur de la vie) on verra si elle en trouve et même dans ce cas ce ne sera pas une preuve, seulement un indice.
Que des scientifiques soient convaincus, c’est normal mais ça n’est jamais rien d’autre qu’une croyance.
Pour l’instant les indices d’une vie ET c’est ZERO POINT rien d’autre.
Chris a écrit:
« ******Je vous garantie qu’il ne vaudrait mieux pas pour vous de vous retrouver face à un exobiologiste, quel qu’il soit, il vous rierait au nez, Môssieur Robert.* »
Robert a répondu:
« Ben c’est loupé pour l’instant j’ai assisté à un congrès début mars, personne n’a parlé de vie extraterrestre vu que pour l’instant on n’a rien sur le sujet… »
Puis Robert a re-répondu:
« Que des scientifiques soient convaincus, c’est normal mais ça n’est jamais rien d’autre qu’une croyance »
Ou encore « Vous savez Curiosity vient de se poser sur Mars, l’une de ses missions est d’essayer de trouver des traces de « vie » »
Pour l’aider à trouver son chemin -sans science et vie- je lui propose une solution: se taire plutôt que de se contredire mais pour ça il faudrait qu’un esprit frappeur lui envoie une bonne claque et, visiblement, cela ne les amuse pas
Orphée,
Que j’ai assiste à un congrès où personne n’a parlé de vie extraterrestre n’est pas contradictoire avec DES scientifiques sont convaincus etc… parce que tous les scientifiques de la planète concernés par le sujet n’étaient pas présents au dit congrès et que Curiosity n’avait pas encore touché le sol de Mars. On verra si cette dernière nous transmet quelquechose. De toutes façons nous n’avons toujours pas la moindre petite poussière d’élément nous disant que la vie existe ailleurs.
******Je vous garantie qu’il ne vaudrait mieux pas pour vous de vous retrouver face à un exobiologiste, quel qu’il soit, il vous rierait au nez, Môssieur Robert*****
Je suis certain que si Chris se retrouvait face à un exobilogiste et qu’il lui tienne son discours, l’exobiologiste lui répondra exactement ce que j’ai répondu. Les scientifiques ne prennent pas leurs désirs pour des réalités, j’en veux pour preuve les déclarations de Hubert Reeves (que je salue et à qui je souhaite un prompt rétablissement) sur le sujet.
Autrement as tu des arguments à faire valoir ?
Cher petit Robert, il va de soi qu’il n’y a pas besoin d’être exobiologiste pour sourire à vos débattements de coeur.
« Les scientifiques croient mais ne croient pas » , telle est la leçon magnifique à laquelle s’en tenir.
Vous repermettez ?
Bref, si l’on en croit l’autre version, bien plus crédible, celle d’Orphée le preux chevalier des causes perdues: les scientifiques, dans leur immense majorité, pensent qu’il EXISTE une vie ailleurs à moins de s’en remettre à un Dieu ayant fait de la terre le seul endroit vivable.
Pour preuve, l’intérêt de dépenser des milliards à propulser des engins demandant des années -quelque fois des dizaines d’années- de conception est notamment de pouvoir un jour s’y installer.
J’ai moi aussi assisté à un congrès dernièrement et JAMAIS la possibilité d’une vie extraterrestre n’a été évoqué, qu’on se le tienne pour dit.
C’était lors du congrès annuel des pompiers de mon patelin.
Je sais, je sais: ce sont des « copiés collés » mais ils serviront peut être un jour de miroir à noter ami Robert
(futura-sciences.com)
» Ce qui intéresse LES CHERCHEURS, ce sont les argiles, de type phyllosilicates, car elles se forment sous une couche d’eau de surface, ou dans un sous-sol gorgé d’eau et pas forcément très acide, au contraire des sulfates qui témoignent d’alternance de présence passée d’eau acide et de longues périodes sèches. Autant d’INDICES D’UN PASSÉ AQUEUX du site et de « CONDITIONS FAVORABLES À LA VIE MICROBIENNE » pour déterminer si les critères nécessaires à l’apparition de la vie ont un jour été réunis sur cette planète. Point important, Curiosity recherchera moins des traces d’eau, ce qui a été fait lors des missions précédentes, que des « TRACES DES AUTRES CONSTITUANTS DE LA VIE. »
Chris a dit :
8 avril 2012 à 11:42
« Alors là je ne peux pas ne pas intervenir,
On ne sait déjà pas voir correctement la surface de Pluton et l’on sait encore moins l’allure qu’ont les plus proches exoplanètes et Robert nous parle de résultats…
Quels résultats ? Les recherches avec le matériel adéquat pour ce genre de quête ne font que commencer ( eh oui, ne vous en déplaise) et Môssieur nous parle de résultats, et qu’en fonction de ces derniers on ne peut pas dire qu’il existe une possibilité de vie extraterrestre !
Eh bien avec ce peu de résultats, comme vous dite, monsieur « je sais tout mieux que tout le monde » (je me marre !), on peut encore moins affirmer qu’elle n’existe pas.
Je vous garantie qu’il ne vaudrait mieux pas pour vous de vous retrouver face à un exobiologiste, quel qu’il soit, il vous rierait au nez, Môssieur Robert. »
À mon avis, Robert n’a pas du rencontrer beaucoup d’exobiologistes
(wiki et d,autres)
« L’exobiologie (aussi appelée astrobiologie par les anglo-saxons) est une science interdisciplinaire qui a pour objet l’étude des facteurs et processus, notamment géochimiques et biochimiques, pouvant mener à l’apparition de la vie, d’une manière générale, et à son évolution. »
****** Ce qui intéresse LES CHERCHEURS, ce sont les argiles, de type phyllosilicates, car elles se forment sous une couche d’eau de surface, ou dans un sous-sol gorgé d’eau et pas forcément très acide, au contraire des sulfates qui témoignent d’alternance de présence passée d’eau acide et de longues périodes sèches. Autant d’INDICES D’UN PASSÉ AQUEUX du site et de « CONDITIONS FAVORABLES À LA VIE MICROBIENNE » pour déterminer si les critères nécessaires à l’apparition de la vie ont un jour été réunis sur cette planète. Point important, Curiosity recherchera moins des traces d’eau, ce qui a été fait lors des missions précédentes, que des « TRACES DES AUTRES CONSTITUANTS DE LA VIE. »******
Ils en ont déja trouvé ? NON. Ils en trouveront ? On ne sait pas, donc pour l’instant on n’en est au même point. PERSONNE NE PEUT DIRE QU’IL Y A DE LA VIE AILLEURS QUE SUR TERRE!!! On peut juste le CROIRE.
« on peut encore moins affirmer qu’elle n’existe pas. »
Tant que quelque chose n’est pas démontré comme existant c’est inexistant…
******on peut encore moins affirmer qu’elle n’existe pas.******
Jusqu’à preuve du contraire elle n’existe pas par définition puisqu’on n’a aucune preuve qu’elle existe. Maintenant comme on ne démontre pas une inexistence c’est aux partisans de cette existence de la prouver.
Mon dieu !! prions pour ces âmes qui n’existent pas mais sont visiblement très … enfin pas du tout …
Que ceux qui ont des oreilles entendent !
Notre couple du siècle tourne depuis quelques lustres sur son crédo favori: « ce qui n’est pas prouvé n’existe pas »
C’est beau, que dis-je c’est magnifique et dans vingt ans on en sera au même point, tellement même que ces messieurs devraient se demander s’ils « existent » véritablement en dehors de leurs plaidoiries.
Bref, ce qui est à mon avis fantastique c’est que le débat consiste plutôt à contrecarrer pour le principe l’idée d’un scientifique globalement plus qu’ouvert à l’idée d’un monde « vivant » ailleurs. En ce faisant les pauvres compères ne semblent même pas se douter que la fin systématique de leur combat est qu’ils sont de parfaits « croyants », obtus à souhait. Ils préfèrent regarder le bout de leur chaussure plutôt que leur route avec le doux privilège de se croire une référence: Robert Le Magnifique, diplômé de m’as-tu-vu et Nemrod Le Publicitaire, médico-enquêteur du web.
Vous avez raison: allez-y, c’est tout droit
Orphée,
Tu veux prouver quoi avec ta loghorrée ? Ton refus de voir les choses en face ? A part aligner des mots vides de sens que sais tu faire ? Tu oses accuser les autres d’être obtus, mon pauvre garçon paye toi un miroir.
Robert, vous connaissez le sens des mots ? vous avez oublié ?
Je vous aide, cherchez « logos » et vous comprendrez votre cruelle erreur.
Amen
Il existe des chats de 42 mètres de haut et 250 de long, comme le reste personne n’a démontrer qu’ils n’existent pas, donc ils existent et ça doit être pris en considération.
« Bref, ce qui est à mon avis fantastique c’est que le débat consiste plutôt à contrecarrer pour le principe l’idée d’un scientifique globalement plus qu’ouvert à l’idée d’un monde « vivant » ailleurs. »
C’est drôle mais il correspond à ta description et pourtant il dit comme moi…
http://www.dailymotion.com/vid.....-2010_tech
D’ailleurs je réclame officiellement de façon officielle que les gouvernements mondiaux (voire Le gouvernement mondial) nous disent la vérité !
Où sont les souris et le lait qui va avec ?
Les litières c’est les déserts, et les poissons: baleines, cachalots et requins baleines.
Les 2 premiers sont des cétacés pas des poissons, mais ça le chat ne le sait pas, imaginez s’il l’apprend !
On serait pas dans la merde !