Nibiru (planète X): retour en 2012?

Rédigé par JC le — Publié dans 2012

nibiruSur Internet, des sites et des vidéos étonnamment populaires annoncent que la planète Nibiru s’approcherait dangereusement de la Terre en 2012 et déclencherait de gigantesques cataclysmes. Est-ce possible? Et, d’abord, la planète Nibiru pourrait-elle exister? En explorant Internet, on ne manque pas d’être frappé par l’extrême rareté des informations sérieuses concernant les catastrophes censées survenir en l’an 2012 (en français, elles sont pour ainsi dire inexistantes). Aussi, j’ai eu l’idée d’examiner les fondements scientifiques de quelques-unes de ces prophéties de malheur qui annoncent la fin du monde. (Ci-dessus, représentation artistique de l’hypothétique planète Nibiru.)


Je sais pertinemment que la date du 21 décembre 2012 provient d’une interprétation du calendrier maya, mais d’autres théories se sont greffées à ce phénomène, le but de l’amalgame étant probablement d’apporter un peu plus de poids aux catastrophes annoncées. Après tout, ne dit-on pas que l’union fait la force?

Pour vous aider à mesurer l’extraordinaire confusion dans les idées relatives à l’an 2012, vous pouvez regarder une émission de Denis Lévesque diffusée en février dernier: vidéo 1 et vidéo 2 (vous noterez la piètre prestation du «vulgarisateur scientifique» qui tente de soutenir la perspective conspirationniste ;-) ). La vidéo ci-dessous, visionnée à elle seule plus de 600 000 fois sur Youtube, présente un bon condensé de toutes les rumeurs se rapportant à un éventuel retour de Nibiru.

Nibiru chez les Sumériens

Mais commençons par le commencement. Qu’est-ce que Nibiru? Le mot lui-même provient d’anciens textes sumériens. D’après Michael Heiser, expert de la bible hébraïque et des anciens langages sémitiques, les textes sumériens définissent Nibiru comme une étoile (ou une déité, ce qui revient au même pour les Sumériens) et s’y réfèrent parfois comme à la planète Jupiter (ou même à Mercure en une occasion).

À l’origine de cette interprétation catastrophiste de Nibiru se trouvent des gens tels que Zecharia Sitchin, un pseudo-historien qui a publié une théorie excentrique à partir de 1976, dans un premier livre intitulé «La douzième planète». En disant se baser sur d’anciens documents sumériens, Sitchin annonce que le système solaire comporterait une dixième planète (en réalité, on devrait plutôt parler d’une neuvième planète depuis que Pluton a été rétrogradé au rang de planète naine en 2006; la lune et le soleil étaient comptés comme des planètes par les Sumériens) et que cette planète inconnue serait habitée par une race d’extraterrestres évolués, les Anunnakis.


Mais comment les Sumériens auraient-ils pu obtenir ces connaissances? Simple, affirme Sitchin, les Anunnakis sont descendus sur Terre pour instruire les humains. Mais Sitchin nous réserve d’autres surprises, car il affirme que ces Anunnakis auraient même créé la race humaine en laboratoire, et ceci dans un but précis: nous utiliser comme esclaves pour extraire l’or des mines terrestres, un métal qui servirait à «réparer» l’atmosphère défaillante de Nibiru (!). (Cette hypothétique création de la race humaine par des extraterrestres ne vous rappelle rien? Il semble effectivement que l’individu avec un chignon et un habit de cosmonaute se soit grandement inspiré des élucubrations de Sitchin pour bâtir sa secte.)

Tout ceci est pour le moins extraordinaire, surtout provenant d’un diplômé en histoire de l’économie (source). Il serait certainement plus intéressant et pertinent d’avoir l’avis de vrais spécialistes des langues anciennes. Heureusement pour nous, Michael Heiser a étudié en détail les documents sur lesquels Zecharia Sitchin base son invraisemblable théorie. Notons d’abord que pour justifier l’existence d’une planète supplémentaire, Sitchin s’appuie principalement sur son interprétation, tout à fait personnelle, de la tablette d’argile numérotée VA 243 (ci-dessous).

Sur la gauche, entre la tête des deux premiers personnages, figure l’origine des spéculations de Zecharia Sitchin. On peut y observer une étoile à six branches entourée de onze points. Sitchin y voit plutôt un soleil central et onze planètes. Pourtant, Michael Heiser note que les inscriptions cunéiformes (encadrées à gauche et à droite) de la tablette VA 243 ne font aucunement référence à des planètes ou même à l’astronomie en général.

Pis encore, le symbole central – l’étoile à six pointes – est la représentation que les Sumériens utilisaient toujours pour illustrer une étoile (il existe également une variante à huit pointes), et les onze cercles qui entourent cette étoile seraient tout simplement d’autres étoiles moins brillantes. Les Sumériens représentaient le soleil par une étoile à quatre pointes agrémentée de quatre ensembles de trois lignes courbes, le tout entouré d’un cercle. Ce symbole est bien connu et se retrouve – toujours sous la même forme – dans des centaines d’illustrations sumériennes.

Pour résumer: là où il n’y a qu’un simple amas de douze étoiles, Sitchin imagine une illustration du système solaire et base une nouvelle théorie, incluant une histoire alternative de l’humanité, sur cette simple méprise. Cela est d’autant plus étonnant, souligne Heiser, que tous les textes sumériens précisent clairement qu’il n’existe que cinq autres planètes (en ne comptant pas la lune, le soleil et notre bonne vieille Terre).

Concernant les Anunnakis, Heiser enfonce un peu plus le clou en remarquant que les textes sumériens ne dressent jamais de lien entre ces «dieux extraterrestres» et l’hypothétique «douzième planète» imaginée par Sitchin. En outre, aucun document ne suggère même que les Sumériens croyaient que Nibiru pouvait être habitée.

À travers sa relecture bien personnelle de l’histoire, Zecharia Sitchin proclame que Nibiru décrirait une orbite très elliptique autour du soleil et qu’elle se rapprocherait de la Terre tous les 3600 ans. Heiser n’a bien entendu rien trouvé de tel dans les textes antiques et, malheureusement pour Sitchin et les autres prophètes de malheur, une période aussi longue signifierait que cette planète se trouverait dans des conditions très peu propices à l’apparition de la vie.

Une planète X invisible…

La théorie des «anciens astronautes» de Sitchin repose donc à la base sur une fausse interprétation d’une tablette d’argile sumérienne. À l’époque où nous disposons d’instruments astronomiques sophistiqués, l’existence d’une nouvelle planète s’avérerait toutefois beaucoup plus convaincante si on pouvait l’observer directement ou au moins mesurer ses effets gravitationnels.

Or, si la planète Nibiru existait et qu’elle devait nous frôler en 2012, on aurait pu l’observer depuis longtemps. Et ce n’est évidemment pas le cas. Sur son site BadAstronomy.com, Phil Plait explique qu’une éventuelle planète X massive ne passerait certainement pas inaperçue; bien que les chiffres varient, Nibiru est présentée comme une planète qui aurait plusieurs fois la masse de la Terre:

«Si la planète X devait être ici dans moins d’une décennie, elle ne pourrait être éloignée de plus d’un milliard de kilomètres environ. Même à cette distance, ce serait l’un des objets les plus brillants du ciel. Et même si elle était trop peu lumineuse pour être observée à l’oeil nu, elle pourrait toujours être visible en étant à des milliards de kilomètres. Souvenez-vous que la petite planète Pluton est à 5 milliards de kilomètres et qu’elle peut être aisément être détectée avec un équipement moderne. Et Pluton est beaucoup plus petite que ce qu’on nous dit de la planète X. Il est tout simplement impossible qu’une grosse planète si proche de la Terre ait pu échapper à la détection des astronomes – même celle des astronomes amateurs [...] qui n’ont aucune raison de mentir – pendant toutes ces décennies.»

Comment réagissent les prophètes de malheur face à cette absence d’observation de Nibiru? Il y a plusieurs réactions d’après les photos et les vidéos qu’on peut voir sur Internet. Pour certains, Nibiru a déjà été photographiée mais, en guise de preuves, on montre des photos du soleil avec des réflexions internes dans les lentilles («lens flares») ou d’autres effets d’optiques. D’autres, plus audacieux, montrent des photos de la Nasa qui présentent des phénomènes très lointains et totalement étrangers au système solaire, par exemple des nébuleuses planétaires, en espérant que leur supercherie ne soit pas dévoilée. Voir, par exemple, l’explication de célèbres «photos de Nibiru» diffusées par la Nasa (en anglais, lire Nibiru Pictures by NASA).

Un autre argument, plus logique à première vue, veut que Nibiru soit indécelable dans le spectre visible mais qu’elle pourrait être observée dans l’infrarouge (on avance même la thèse qu’il s’agirait d’une naine brune, qui ne manquerait pas d’être détectée par ses effets gravitationnels). Des prophètes de malheur, tels que Mark Hazlewood (photo ci-contre; remarquez son regard chaleureux), affirment que Nibiru a ainsi été détectée par la Nasa en 1983.

Que s’est-il donc produit en 1983? Lors d’une conférence de presse à Washington, des scientifiques annonçaient la publication d’une recherche qui, grâce au satellite IRAS, avait identifié quatre sources infrarouges indétectables dans le spectre visible. Pourrait-il s’agir d’une planète inconnue? À l’époque, raconte Tom Chester, qui travaillait sur ce projet d’IRAS, les astrophysiciens évoquaient plusieurs possibilités: des galaxies qui rayonnent plus dans l’infrarouge que dans le visible, objets du système solaire, naines brunes un peu au-delà du système solaire ou quelque chose d’autre.

Ces scientifiques ne connaissaient donc pas la nature de ces sources infrarouges, qui ont été décrites comme des «objets mystérieux» par les articles de journaux. Les prophètes de Nibiru citent encore ce fait, comme s’il venait supporter l’existence de cette planète X, mais ils omettent de fournir la suite de l’histoire. En 1987, un article (Soifer 1987, Annual Review of Astronomy & Astrophysics, 25:187) dissipait le mystère en décrivant la nature de ces quatre sources infrarouges: il s’agissait de trois galaxies lointaines et d’un nuage galactique qui émettait un rayonnement infrarouge. Il n’y avait donc pas de planète massive inconnue dans le système solaire. Fait étrange, ces résultats ne sont jamais mentionnés par les conspirationnistes, si ce n’est pour dire qu’il s’agirait d’un camouflage visant à désinformer les populations.

… et sans gravité…

Une planète Nibiru massive devrait non seulement être visible, mais on devrait aussi voir ses effets gravitationnels sur les autres planètes connues. Depuis une bonne quinzaine d’années, avec les données précises que la sonde Voyager a pu transmettre sur les planètes géantes, on sait qu’il n’y a pas de planète massive au-delà de Pluton.

Dans un article (Planet X : No Dynamical Evidence in the Optical Observations) publié en mai 1993 dans la revue The Astronomical Journal, Myles Standish – un scientifique du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa – explique qu’il n’y a tout simplement pas de perturbations inexpliquées dans le comportement des planètes connues. Par conséquent, il ne peut donc pas y avoir de planète supplémentaire encore inconnue. Il serait intéressant de savoir ce que les théoriciens de Nibiru pensent de cette démonstration mais, étrangement, il ne la mentionne jamais. ;-)

Remarquez que cette démonstration démolit déjà les futurs arguments de gens qui, après avoir constaté l’absence d’événements particuliers en l’an 2012, diront qu’ils ont peut-être fait une erreur de calcul mais que Nibiru existe et qu’elle reviendra plus tard qu’ils ne l’avaient prévu.

Le canular Nibiru selon la Nasa

Si l’on veut connaître l’opinion de la Nasa sur un sujet particulier, il est préférable de se rendre sur son site plutôt que de lire de vieilles coupures de journaux et de ne pas chercher à connaître le dénouement des faits annoncés. Le sujet de Nibiru étant souvent évoqué par le public, des scientifiques de la Nasa ont été forcés de se pencher sur ce mythe.

Dans la section «Ask an astrobiologist» (demandez à un exobiologiste) du site de la Nasa, les scientifiques se disent las de répondre à des questions concernant ce qu’ils appellent le «canular Nibiru», et précisent que les informations qui circulent sur Internet sont évidemment fausses. Ils démolissent au passage les mythes fréquemment avancés par les conspirationnistes: la Nasa et les gouvernements qui connaîtraient l’existence de cette planète menaçante mais qui cachent la vérité pour éviter une panique mondiale, l’observation de Nibiru grâce au télescope en Antarctique, les photos d’autres phénomènes astronomiques qu’on présente comme des preuves de l’existence de Nibiru, etc. En terminant ses réponses au sujet de Nibiru, David Morrison fait une déclaration étonnante:

«Laissez-moi répéter encore que Nibiru est un canular dont une secte fait la promotion. Elle n’existe pas et ne nous menace certainement pas.»

Une secte prédisait le retour de Nibiru pour 2003!

Pardon… vous dites une secte? Le retour de Nibiru, ou de la planète X, a en effet été annoncé à partir de 1995 par Nancy Lieder, qui est à la tête de Zetatalk, un groupuscule que certains qualifient de secte. Nancy Lieder prétend être en contact avec des entités de Zêta du Réticule (ou Zeta Reticuli; vous vous souvenez de la soi-disant carte stellaire qui aurait été aperçue par Betty Hill?), qui lui auraient confié que l’approche d’une planète inconnue provoquerait des cataclysmes sur Terre vers le 15 mai 2003.

Dans un rapport de Zetatalk qui date de décembre 2007, Nancy Lieder soutient encore que Nibiru s’approchera bientôt de la Terre, et interprète le réchauffement planétaire et les tremblements de Terre comme des effets secondaires d’une planète X qui serait presque à nos portes…

Tous ces éléments (est-il nécessaire de préciser qu’ils n’ont aucun lien avec le passage d’une planète inconnue?) ont été repris dans des vidéos dont certaines ont été visionnées par des centaines de milliers d’internautes sur Youtube, sans compter les autres sites de partage. Qui aurait intérêt à répandre de nouveau de fausses rumeurs sur un retour imminent de l’inexistante Nibiru? Je vous laisse deviner…

Le 5 mai 2003, à quelques semaines de la «fin du monde» annoncée par Zetatalk et d’autres illuminés, David Morrison écrivait sur le site de la Nasa qu’il n’y avait pas plus de tremblements de terre qu’à l’habitude et que rien de ce qui avait prévu par les prophètes de malheur ne se produisait. Il terminait son court message sur le retour de Nibiru de la façon suivante:

«Je me demande combien de temps cette fiction pourra encore durer alors qu’il est tout à fait évident qu’elle est fausse. [...] Je présume cependant que les gens qui sont à l’origine de ces absurdités se trouveront des prétextes expliquant pourquoi leurs prédictions ne se sont pas réalisées.»

J’ignore si cette «prophétie» de David Morrison s’est réalisée mais le fait est que certaines personnes ont reporté le retour de Nibiru à l’an 2012 afin de pouvoir recycler toutes les fausses rumeurs qui couraient à ce sujet entre 1995 et 2003. Autre avantage pour les catastrophistes et les conspirationnistes: ce recyclage permet de faire coïncider ce retour imaginaire d’une planète inconnue avec les autres mythes qui entourent la fin d’un cycle du calendrier maya.

Arrêt de la rotation et inversion des pôles

Des «théoriciens» de la planète X vont même jusqu’à prédire des événements et des chiffres précis, par exemple un arrêt de la rotation de la Terre ou une inversion des pôles lors d’un rapprochement de cette Nibiru imaginaire. À l’émission de Denis Lévesque dont je vous parlais un peu plus haut, Robert Lamontagne (astrophysicien à l’Université de Montréal) explique que, pour faire basculer une planète sur son axe, «il faudrait une collision extrêmement violente» et, dans un tel scénario, «à toute fin pratique, les deux objets se détruiraient».

Heureusement, Robert Lamontagne nous rassure en ajoutant qu’il est impossible qu’une planète de la taille alléguée de Nibiru puisse s’approcher de la Terre sans qu’elle ne soit détectée de nombreuses années à l’avance, aussi bien par les professionnels que par les astronomes amateurs (ce qui réfute d’ailleurs toute théorie de la conspiration).

Comment des gens ont-ils pu croire que l’axe de la Terre puisse un jour basculer? L’astrophysicien estime que ces théoriciens ont tout simplement confondu la notion d’inversion de la polarité des pôles magnétiques (un phénomène qui existe et qui se produit sur une période de plusieurs centaines ou milliers d’années) avec une inversion des pôles géographiques, ce qui serait une tout autre histoire.

D’après ce que j’ai pu trouver sur le sujet, il se pourrait bien que l’origine de cette confusion remonte à des lectures du «prophète endormi» Edgar Cayce, qui aurait évoqué à quelques occasions un renversement physique de la Terre sur son axe (à ce sujet, voir aussi, en anglais, Edgar Cayce and 2012). Quant au fait qu’une planète puisse arrêter sa rotation sur elle-même et repartir de plus belle trois jours plus tard, c’est tout simplement de la mauvaise science-fiction car la puissance nécessaire détruirait la planète.


Qu’on l’appelle Nibiru ou planète X, le concept d’un astre inconnu du système solaire est plus que jamais apprêté à toutes les sauces, et même récupéré par des mouvements «New Age» et des sectes. Je vous invite à faire une recherche sur le Web pour constater par vous-même l’ampleur des dégâts car je n’ai pas l’intention de faire de la publicité pour ces sites, au demeurant très faciles à trouver.

Dans ce foisonnement d’interprétations insolites, j’ai déniché une perle de mauvaise science-fiction: Nibiru serait en réalité un gigantesque vaisseau spatial de la «quatrième dimension appartenant à la Fédération galactique de la Voie lactée» et «Nibiru est venue aider ses habitants à s’élever vers la quatrième dimension en harmonisant leur élévation vibratoire avec celle de la planète». Faut-il s’inquiéter d’un tel amalgame?

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1  061 réponses à “Nibiru (planète X): retour en 2012?”

  1. Fiat lux dit :

    Ok Robert mais justement Dieu et dieux (ou des dieux), cela n’est pas tout à fait la même chose!

  2. Robert dit :

    ******mais justement Dieu et dieux (ou des dieux), cela n’est pas tout à fait la même chose******

    C’est quoi la différence ? Ils n’existent ni l’un ni l’autre, c’est un gros point commun.

  3. Orphee dit :

    Fiat lux (uniquement)

    Genèse:
    « Vos yeux [de la perception] s’ouvriront, et vous serez comme DES dieux, connaissant le bien et le mal »

    « voici qu’ils sont devenus comme NOUS »

    Il y a des « trous » qui ont été mal bouchés dans la bible. La bible est un mélange de croyances (on récupère les mythes précédents genre déluge, moïse) et qu’au départ il y a du polythéisme, même chez les premiers juifs.

    Tiens, un lien vite fait: atil.ovh.org/noosphere/polytheisme.php

    Il n’y a aucun doute sur le fait que l’homme a très tôt la notion de rapport avec LES dieux. Cependant il ne semble pas y avoir le moindre impact extra-terrestre sur l’évolution de l’homme.
    Soit les dieux sont sourds (ou morts), soit ils sont d’excellents observateurs minimisant leur impact sur leur observation ;-)
    Inversement, il y a toujours des gens qui prétendent communiquer avec les dieux mais n’en apportent, au mieux, que la preuve de leur erreur. :-)

  4. Robert dit :

    Noosphere

    Encore un ce ces innombrables sites qui balance sa vérité sans sources (ignore apparemment qu’il existe plusieurs versions de la Bible) et ce dans l’anonymat total.

    Bref intérêt = 0